Le PSG ne s’affole pas pour Gonçalo Guedes

L'hiver dernier, le Paris Saint-Germain a créé la surprise en arrachant le jeune attaquant portugais Gonçalo Guedes (20 ans) au Benfica. Mais pour attirer le talent lusitanien, le club de la capitale a tout de même déboursé pas moins de 30 M€. Un investissement conséquent qui n'est cependant pas une garantie de temps de jeu pour l'ex-Benfiquista (1 titularisation en 3 matches de Ligue 1, 0 but). Une situation qui n'alarmait pas Unai Emery.

«Guedes est un jeune joueur. Il a joué quelques minutes contre Dijon et il a bien joué. C’est une possibilité qu’il joue demain. Je veux qu’il progresse, avec de la confiance, qu’il apprenne à jouer avec les autres joueurs, qu’il s’adaptent à comment nous jouons», déclarait l'Espagnol le 6 février dernier avant la réception de Lille. Mieux, l'ancien entraîneur du FC Séville le jugeait même apte à performer plus rapidement que Julian Draxler. «La différence, c’est que Gonçalo vient d’une équipe européenne, qu’il a joué la Ligue des Champions. Il est davantage adapté et prêt à être performant.»

Kluivert réclame de la patience pour Guedes

Mais depuis, c'est surtout l'Allemand qui joue et qui marque bien plus que le Portugais (11 matche de L1, 3 buts). Hier, contre Avranches, en quart de finale de coupe de France, Gonçalo Guedes est réapparu sous le maillot parisien après un mois passé sur le banc de touche. A l'heure où Emery avait choisi de faire souffler ses cadres, pourquoi ne pas avoir tenté d'aligner le Lusitanien d'entrée de jeu ? «Gonçalo est un bon joueur, mais ce soir l'entraîneur a fait ses choix», s'est justifié Patrick Kluivert en zone mixte.

A l'instar de Lo Celso, Emery semble donc vouloir intégrer progressivement sa recrue. Et peu importe pour ceux qui réclament davantage de justifications vue la somme dépensée en janvier. Car pour Kluivert, le prix payé ne doit pas rimer avec titularisation assurée. «Oui, mais c'est le cas aussi pour Jesé. Le plus important, c'est qu'il doit rester tranquille avant qu'il ait son opportunité. C'est trop tôt pour le juger.» Patience donc.