Les touchantes confidences d’Enzo Zidane

Par Alexis Pereira
2 min.
Rayo Majadahonda @Maxppp

Plutôt rare dans les médias, Enzo Zidane, de retour en Espagne, au Rayo Majadahonda, s'est longuement confié dans les colonnes de Marca.

Être fils de est un statut parfois difficile à endosser. Surtout lorsque le paternel a un palmarès long comme le bras et qu'on embrasse la même carrière que lui. Enzo Zidane (24 ans), fils de Zinedine, légende vivante en France et en Espagne, peut en témoigner. D'ordinaire assez rare sur ce sujet, le jeune homme, revenu en Espagne du côté du Rayo Majadahonda en Segunda Division, s'est longuement confié dans les colonnes de Marca. «Je vis avec cette pression depuis tout petit, et ce sera toujours comme ça, ça ne changera pas, mais j'essaie d'en faire abstraction et de me concentrer pour être le meilleur Enzo possible», a-t-il raconté avant d'ajouter.

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« Les gens te comparent, te critiquent, exigent plus de toi, disent que tu es là parce que tu es le fils de... J'essaie de ne pas trop y penser. Le plus important, c'est que ma famille soit fière de moi. Je ne pense qu'à grandir en tant qu'Enzo et rien de plus », a-t-il confié. À cœur ouvert, le milieu de terrain est revenu sur ses difficultés depuis son départ du Real Madrid, son club formateur et celui où son père est devenu légende. Parti à Alavès puis à Lausanne, il assure avoir grandi, même s'il a peu joué. «Le Real est la meilleure équipe du monde et il est très difficile d'y faire son trou, mais c'est la vie d'un footballeur», a-t-il indiqué avant de poursuivre.

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Le départ difficile du Real Madrid...

«Je voulais partir pour vivre de bons moments avec la même envie. C'est une année au cours de laquelle j'ai vécu beaucoup de choses : je suis parti de chez moi, le Real Madrid. J'ai connu cinq entraîneurs et cinq manières différentes de voir le football. J'ai beaucoup grandi au niveau personnel malgré les difficultés, parce que j'espérais jouer davantage (2 matches avec Alavès, 16 sous le maillot de Lausanne)», a-t-il expliqué, savourant ses premiers pas dans sa nouvelle écurie, promue en Segunda.

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«Je suis très content. Ici, je m'entends très bien avec le coach et mes partenaires, tout le monde m'a bien accueilli. C'est incroyable, Antonio Irondo connaît beaucoup de choses, c'est l'une des personnes avec qui tu veux partager des choses. Il s'y connaît beaucoup en football et chaque jour tu apprends de lui. C'est ce que je cherchais, un entraîneur qui m'aide à grandir et qui croit en moi», a-t-il conclu. À lui de jouer désormais pour décoller cette étiquette solidement accrochée de fils de...

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