ASSE : Yann M'Vila passe aux aveux

Par Max Franco Sanchez
2 min.
Yann Gérard M'Vila @Maxppp

Promis à une grande carrière, le milieu de terrain n'a pas répondu aux attentes. Et dans un entretien accordé à Telefoot, il a expliqué pourquoi.

Fut un temps où Yann M'Vila était considéré comme le milieu de terrain tricolore le plus prometteur, et une grande carrière semblait s'ouvrir à lui. Mais les choses ne se sont pas forcément bien passées pour le natif d'Amiens, qui a connu la Russie, la Serie A et la Premier League depuis son départ de Rennes en 2013, offrant des prestations mitigées à chaque fois. Revenu cet hiver en Ligue 1, à Saint-Etienne, le joueur des Verts s'est confié sur sa carrière dans un entretien accordé à Telefoot.

La suite après cette publicité

« C'est un parcours mitigé, je sais que je n'ai pas fait le parcours que je devais avoir, je peux m'en prendre qu'à moi même, un de mes plus gros regrets c'est de ne pas avoir écouté mon coach Antonetti, dès le début il me disait de faire attention, moi j'étais jeune, beau et fort je faisais pas trop attention à ce qu'il me disait, il avait raison », a ainsi expliqué celui qui a revêtu la tunique des Bleus à 22 reprises.

À lire Une légende de l’OM craint le pire pour Paulo Fonseca

M'Vila pense encore à l'Equipe de France

« Des regrets ? Bien sûr, j'ai quelques regrets, c'est plus pour ma famille et plus tard pour mes enfants, après il y a énormément de choses fausses qui ont été dites, moi je n'ai pas démenti, je n'ai pas le temps pour ça, Dieu sait ce qui s'est passé, c'est le plus important. Ingérable ? De temps en temps je suis un peu une tète de mule mais pas ingérable, quand on me dit quelque chose je sais quand il faut la fermer et quand il faut répondre avec respect », a-t-il ajouté.

La suite après cette publicité

Le joueur des Verts a également confié que les Bleus sont encore dans un coin de sa tête : « bien sûr, après je suis réaliste, je sais très bien qu'aujourd'hui il y a de très bons jeunes et de très bons joueurs, je me prends pas spécialement la tête mais c'est dans un coin de ma tête, ça me manque. Dès qu'il (Didier Deschamps, NDLR) a pris la tête des Bleus on s'est parlé comme des hommes, il comptait sur moi, après c'est moi qui ai déconné ». A lui de convaincre Didier Deschamps, à commencer par ce derby face à l'Olympique Lyonnais à 17h.

La suite après cette publicité

Fil info

La suite après cette publicité