Thierry Henry a dit oui à Bordeaux !

« Non, je ne suis pas content aujourd’hui, c’est mon plus mauvais jour dans ce club. Ce que le club a fait aujourd’hui avec nous et Gaëtan Laborde, c’est une honte. Et je pense qu’il faut s’arrêter là. J’ai demandé au club qu’il ne parte pas jusqu’à ce qu’on prenne un joueur. Ils ne m’ont pas écouté et ont laissé partir Laborde. À l’arrivée à l’hôtel aujourd’hui à 11h45, Laborde n’était pas là. On l’a appelé, il était à Montpellier, personne ne m’a rien dit. Alors je vais parler avec mon agent et je vais prendre une décision. Je ne sais pas si ça va se finir », expliquait Gustavo Poyet, il y a six jours, à l’issue de la rencontre retour de Bordeaux en Ligue Europa face à Marioupol.

Mais l’Uruguayen ne croyait pas parler si bien. Le lendemain, Stéphane Martin répondait via les médias et surtout mettait à pied son entraîneur avant de le convoquer cette semaine pour un licenciement. Dès lors, les Girondins, qui devraient changer de main dans le courant du mois de septembre, devaient se trouver un nouveau technicien. Dans la short-list de la direction Tavernost et dans la future des repreneurs américains se trouvaient Laurent Blanc, Rémi Garde, mais aussi Thierry Henry.

Il ne reste plus que la validation des futurs propriétaires

L’ancien adjoint de Robert Martinez avec la Belgique, défaite en demi-finale de la Coupe du Monde 2018 contre la France (0-1), avait mis fin à sa collaboration avec la chaîne anglaise Skysports pour se consacrer à une carrière d’entraîneur. Aston Villa y a pensé, mais les Villains n’ont finalement pas été au bout du processus de recrutement de l’ancien Gunners. Henry présentait pourtant le profil parfait : c’est un grand nom, il parle français et anglais, il est libre. Comme Bordeaux a déjà lancé la carrière d’un ancien champion du Monde 1998 (Laurent Blanc) et qu’il a tenté de le rééditer (Zinedine Zidane), tout semblait se goupiller parfaitement avec les Girondins.

Il fallait bien entendu que Thierry Henry se laisse convaincre et finisse par dire oui à un club qui compte deux défaites en deux rencontres de Ligue 1 et un barrage de Ligue Europa contre La Gantoise ce jeudi (match aller en Belgique). Selon les informations de RMC Sport ce mercredi, l’ex-international français champion du Monde (1998) et d’Europe (2000) a dit oui au club au scapulaire. Il ne manquerait désormais plus que la validation des futurs propriétaires américains de GACP. Une bien belle nouvelle en Aquitaine.