Ligue des Champions : l'équipe type de la 4e journée

Par Alexis Pereira
7 min.
Radamel Falcao García Zárate @Maxppp

La 4e journée de la phase de poules de Ligue des Champions terminée, la Rédaction FM a concocté son équipe type. Un onze où l'on retrouve plusieurs joueurs français ou évoluant en France !

La Rédaction FM a décidé d’aligner un 4-3-3 plus traditionnel pour cette 4e levée une nouvelle fois très riche en buts (41 au total, soit un ratio de plus de 2,5 buts par match !). Un onze où figurent plusieurs représentants tricolores ou évoluant en France !

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Le onze :

Kasper Schmeichel (Leicester City) : Leicester n'a toujours pas pris le moindre but depuis le début de l'exercice en C1. Et si les Foxes affichent une telle imperméabilité, c'est en grande partie grâce à leur gardien danois, récemment prolongé jusqu'en juin 2021. Ce mercredi, face à ses compatriotes, le fils de l'illustre Peter a encore tenu la baraque devant Jacob Ankersen, Federico Santander, Andreas Cornelius, Benjamin Verbic (4e, 14e, 70e, 90e). Les champions d'Angleterre, en ballottage favorable pour une qualification en 8e (10 points), peuvent remercier leur ange gardien, attentif jusque dans le temps additionnel.

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Thomas Meunier (Paris SG) : sans l'éclair de génie du Belge en toute fin de match, une reprise pure à l'entrée de la surface sur un service d'Adrien Rabiot, le Paris SG, pourtant dominateur, aurait sans doute dû se contenter d'un nul à Bâle, compromettant ainsi ses chances de terminer leader du groupe A et de s'offrir un huitième de finale peut-être plus abordable. C'est dire l'importance de ce but ! Par ailleurs, le Diable Rouge a souvent proposé des solutions à ses partenaires sur son couloir droit, notamment à Marco Verratti. Si sa relation avec Angel Di Maria demeure perfectible, l'ancien du FC Bruges a prouvé qu'il était une doublure plus que convenable à Serge Aurier.

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Mats Hummels (Bayern Munich) : le capitaine du PSV Eindhoven Luuk De Jong a passé une soirée compliquée mardi au Philips Stadion. Le capitaine des champions des Pays-Bas en titre a été parfaitement muselé par le patron de la défense du Bayern Munich. Parfaitement placé, ce dernier, revenu au bercail après plus de huit ans passés au Borussia Dortmund contre un chèque de 35 M€, a rendu une copie plus que correcte, réalisant quelques tacles et interventions de haute volée. Il ne fait que peu d'erreurs depuis le début de la saison. Sobre et efficace, même s'il est peut-être un peu moins en vue que lorsqu'il dirigeait la défense du BvB.

Leonardo Bonucci (Juventus Turin) : il est l'assurance tous risques de la Juventus Turin. Avec lui, les Bianconeri n'ont pas encaissé de but en Ligue des Champions cette saison. Sa qualité de relance est remarquable, à l'image de son amour d'ouverture pour Stefano Sturaro en une touche de balle (52e), tout comme sa science du placement et de l’anticipation. Il a tranquillement mis les timides attaquants lyonnais sous l'éteignoir au cours d'une première mi-temps parfaitement maîtrisée. Seulement, le patron de la défense turinoise a dû céder sa place à Mehdi Benatia peu après l'heure de jeu. Et sans lui, la Vieille Dame a concédé son premier but de l'exercice dans cette compétition. Tout sauf un hasard sans doute...

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Benjamin Mendy (AS Monaco) : son potentiel ne fait aucun doute. Depuis ses débuts au Havre jusqu'à ses prestations réussies à Marseille en passant par l'équipe de France Espoirs, le latéral gauche est considéré comme un espoir prometteur. Un statut qu'il a confirmé ce mercredi en martyrisant ses vis-à-vis du CSKA Moscou, à l'image de cette chevauchée marquée par un grand pont sur Wernbloom et ponctuée par un centre millimétré conclu par Radamel Falcao. Leonardo Jardim lui a d'ailleurs rendu un hommage appuyé à l'issue de la rencontre. Peut-être le déclic que le natif de Longjumeau, irrégulier et parfois blessé depuis le début de la saison, attendait pour définitivement lancer sa carrière monégasque.

Ilkay Gündogan (Manchester City) : arrivé blessé à Manchester City, le milieu de terrain allemand, recruté pour près de 27 M€, monte doucement mais sûrement en puissance. Sa science du jeu et sa qualité de passes font de lui un relais parfait pour les techniciens qui l'entourent chez les Citizens, de Kevin De Bruyne à David Silva en passant par Sergio Agüero. Contre le FC Barcelone (3-1), l'ex-pensionnaire du Borussia Dortmund a ajouté l'efficacité - un doublé - à la manière. Sa capacité à glisser entre les lignes et à harceler le porteur du ballon adverse offre à Pep Guardiola un éventail de possibilités appréciable dans l'entrejeu. On comprend mieux, aussi, pourquoi le Catalan se passe des services de Yaya Touré.

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Steven N'Zonzi (FC Séville) : dans la lignée de son début de saison canon sous les ordres de Jorge Sampaoli, le milieu de terrain a encore réalisé un match plein ce mercredi, à Sanchez Pizjuan, contre le Dinamo Zagreb (4-0). Il a grandement participé à la domination des siens (64% de possession de balle), libérant ainsi le Brésilien Ganso, qui avait la responsabilité d'animer le jeu en l'absence de Samir Nasri blessé. Mieux, outre sa grosse activité au milieu, il est à créditer d'un but, le 3e de son équipe, de la tête sur corner. Une nouvelle copie XXL qui explique pourquoi Séville souhaite le prolonger au plus vite. Le sélectionneur de l'équipe de France Didier Deschamps a récemment avoué le suivre de près...

Mesut Özil (Arsenal) : son but restera longtemps dans les mémoires. Alors qu'Arsenal se dirigeait vers un triste match nul sur la pelouse du Ludogorets Razgrad, l'Allemand est sorti de sa boîte à la 88e minute pour s'offrir une des plus belles réalisations de ce début de saison, un subtil mélange d'art et de technique. Résultat : un gardien humilié par un coup du sombrero, deux défenseurs centraux sur les fesses après des feintes délicieuses et une réalisation pleine de sang-froid pour offrir la victoire aux Gunners et leur redonner la première place du groupe A. Un coup d'éclat qui, ajouté à sa passe décisive sur le premier but des siens signé Granit Xahaka, confirme son importance dans le système d'Arsène Wenger.

Sergio Agüero (Manchester City) : depuis le début de la saison, son statut ne cesse d'être remis en question, les rumeurs de discorde avec Pep Guardiola alimentant les tabloïds anglais à chaque contre-performance. Mardi, à l'Etihad Stadium, l'Argentin a apporté une réponse claire à tous ses détracteurs. Au four et au moulin, el Kun a été l'un des grands bonhommes du succès de Manchester City face au FC Barcelone (3-1). Impliqué sur deux des trois buts des siens, avec une folle chevauchée depuis sa propre surface de réparation sur le troisième, l'international albiceleste a prouvé que, lorsqu'il était en pleine possession de ses moyens, il était l'un des attaquants les plus redoutables du Vieux continent.

Radamel Falcao (AS Monaco) : el Tigre rugit encore ! Alors que le doute reste total sur sa condition physique après des blessures à répétition ces deux dernières saisons, le Colombien a prouvé que son sens du but était resté intact, à l'image de sa conclusion sur le centre de Benjamin Mendy (28e). Son deuxième but, d'une fluidité technique notable, montre qu'il reste un attaquant de surface très performant (41e). Un premier doublé en Ligue des Champions pour lui (il n'avait plus marqué en C1 depuis février 2010, à l'époque, il évoluait à Porto) qui méritait d'être souligné, même si, sur l'ensemble de la rencontre, il connaît parfois quelques absences. Sa direction est persuadée qu'avec un peu de rythme.

Antoine Griezmann (Atlético Madrid) : alors qu'il piochait pour se défaire des valeureux Russes du FC Rostov, l'Atlético Madrid a pu compter sur son buteur français. Par deux fois, de manière acrobatique et opportuniste, le natif de Mâcon a trouvé la mire au cœur d'une défense bien organisée (28e, 90e + 4). Un doublé synonyme de succès pour les siens, de qualification pour les 8es de finale, mais aussi d'histoire. Grâce à ces deux buts, l'international tricolore (38 sélections, 14 réalisations) a fait son entrée dans le top 10 des meilleurs buteurs colchoneros en Ligue des Champions avec 11 unités au total ! Le chouchou du public français, présenté comme un candidat sérieux au Ballon d'Or France Football, confirme qu'il a pris une nouvelle dimension. Pour le plus grand bonheur de Diego Simeone.

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