Suite aux évènements survenus ce dimanche sur la pelouse de Furiani, le SC Bastia devrait écoper de sanctions assez sévères. L'avenir sportif du club corse est même peut-être en question.
«SC Bastia : le suicide». Corse Matin n'y va pas par quatre chemins. La publication locale regrette les débordements survenus ce dimanche après-midi sur la pelouse de Furiani avant la rencontre face à l'Olympique Lyonnais (33e journée de Ligue 1). Un match qui n'a finalement pas été à son terme. Le quotidien craint que, face à la force des images ont fait le tour du monde ces dernières heures, l'avenir de l'écurie insulaire soit engagé. Les problèmes provoquent en effet réactions et indignation. Le patron de l'OL Jean-Michel Aulas n'a pas tardé à réagir, manifestant son ras-le-bol et sa colère.
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Les Corses, eux aussi, ont tenu à dénoncer ces actes, par le biais d'un communiqué officiel. Mais cela ne suffira sans doute pas à obtenir la clémence de la Ligue de Football Professionnel et sa commission de discipline. Le dossier sera d'ailleurs placé en instruction dès ce jeudi, annonce L’Équipe. «Le club est responsable de la sécurité des matches qu'il organise. L'image du football est salie, alors que le championnat est redevenu attractif, que l'on essaye d'attirer de nouveaux investisseurs. Et ce n'est pas la première fois qu'il y a des problèmes à Bastia», a notamment regretté le directeur général de la LFP Didier Quillot.
Un arsenal de sanctions pourrait tomber...
Le journal n'en reste pas là, évoquant les sanctions qui planent au-dessus du club corse. D'abord, un huis-clos total pour les deux derniers match à domicile (Rennes et Lorient) devrait être prononcé. Pire, le Sporting pourrait même avoir à disputer un match sur terrain neutre. Mais ce n'est pas tout. Le SCB peut visiblement s'attendre, comme l'explique L’Équipe, à un retrait de points (3 à première vue), tandis que le match contre les Gones pourrait être purement et simplement perdu sur tapis vert...
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Et quand on sait que Bastia est déjà dans la menace d'un retrait de points suite aux incidents lors de la réception du FC Nantes (2-2, 24e journée de L1), on peut se faire du souci pour l'actuelle lanterne rouge au classement (20e avec 28 points, à 3 longueurs du 17e et premier non-relégable, le FC Lorient). Si les sanctions étaient confirmées voire plus sévères, son avenir parmi l'élite ne tiendrait plus qu'à un fil. Et ce n'est pas tout, puisque les pouvoirs publics, le ministre de la Jeunesse et des Sports Patrick Kanner et le secrétaire d’État aux Sports Thierry Braillard s'étant publiquement exprimés, se sont également emparés de l'affaire. L'heure est grave...
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