Nantes : Waldemar Kita veut virer René Girard

Par Dahbia Hattabi
2 min.
Nantes René Girard @Maxppp

Après la claque reçue hier face à Lyon en Ligue 1 (0-6, 15e journée de L1), le FC Nantes a plongé un peu plus dans la crise. René Girard pourrait rapidement quitter son poste d'entraîneur.

Une défaite fatale ? Hier, le FC Nantes a été giflé par l'Olympique Lyonnais au stade de La Beaujoire. Les Canaris se sont inclinés 6 à 0 face à un public déçu et qui l'a fait savoir. La tribune Loire s'est d'ailleurs vidée à un quart d'heure de la fin de la rencontre face aux Gones. Dans la foulée, le président Waldemar Kita annonçait son départ sur les ondes de RMC. Mais tout cela n'était au final qu'un simple canular. En pleine crise, Nantes vit un début de saison catastrophique.

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Après 15 journées, les Canaris sont 19es du championnat de France avec 13 points au compteur (3 victoires, 4 nuls et 8 défaites). En plus d'avoir l'une des plus mauvaises défenses de la ligue, les Nantais possèdent la pire attaque du championnat (9 buts marqués). En première ligne, René Girard est forcément au cœur des débats et des critiques, lui qui a rejoint le FCN cet été après une année sabbatique suite à son départ de Lille. Mais le mariage entre lui et le club nantais ne semble pas fonctionner.

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Girard pourrait partir avec un gros chèque

Plusieurs fois, l'ancien entraîneur de Montpellier a pointé ses joueurs du doigt publiquement. En septembre dernier, Presse Océan annonçait aussi qu'il y avait de l'eau dans le gaz entre Girard et son président Waldemar Kita. La raison ? Le coach était déçu de ne pas avoir eu deux renforts supplémentaires à la fin du mercato d'été. Mais cela s'était finalement tassé. En tout cas, en apparence. Ce jeudi, nos confrères de L'Équipe annoncent que le président nantais veut se séparer de René Girard, en fin de contrat en 2018.

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Kita étudierait la possibilité de se séparer de son entraîneur. En cas de rupture de contrat, René Girard partirait avec un chèque de 2,5 millions d'euros. Il partirait également avec ses adjoints, son fils Nicolas et Gérard Bernardet. Si le dirigeant nantais n'a pas encore tranché définitivement, cette option semble donc bel et bien envisageable car, en plus des résultats, le discours du technicien français ne passerait plus auprès de ses joueurs. Affaire à suivre...

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