Le RC Lens, toujours en course pour la montée en Ligue 1, devrait changer de propriétaire rapidement, selon une annonce faite par Gervais Martel à une association de supporters lensois hier soir.
Est-ce la fin du calvaire pour les supporters des Sang-et-Or ? Hafiz Mammadov serait-il enfin prêt à laisser sa place ? Devant une cinquantaine de personnes associée au groupe de supporters "Le 12 Lensois", Gervais Martel a fait une annonce qui était attendue depuis très longtemps par le public.
Le président du RC Lens a indiqué hier soir lors d'une assemblée générale qu'il s'était mis d'accord avec un investisseur étranger pour reprendre le club. Sans révéler son identité, le patron artésien a précisé que ce repreneur était capable d'injecter au moins 21 M€ au total sur 3 ans, soit 7 M€ par an. Par ailleurs, son nom devrait être annoncé le 15 avril prochain, d'après des propos rapportés par France 3 Nord-Pas-de-Calais.
Mammadov ne sort pas du capital
Ce repreneur étranger ne devrait pas être Grégory Maquet le PDG belge de Century 21 Bénélux, qui avait tenté plusieurs fois de racheter le club nordiste. En effet, ce dernier n'aurait pas apporté assez de garanties financières, étant obligé de faire appel à d'autres investisseurs avant de pouvoir injecter de l'argent à Lens rapidement. Pour autant, le repreneur serait tout de même « européen » mais ce ne serait pas l'Atlético Madrid, a indiqué le président du "12 Lensois" à France 3 NPDC. Cependant, il est à noter que Gervais Martel avait déjà annoncé il y a environ un an l'arrivée d'un nouvel investisseur, alors que rien ne s'était passé comme prévu.
Gervais Martel a également révélé une autre information importante lors de cette réunion avec les supporters. Le cas de Hafiz Mammadov, au centre de nombreux problèmes du RC Lens depuis ces dernières années, a été évoqué. Le patron Sang-et-Or a certifié que l'homme d'affaires azéri ne sortirait probablement pas immédiatement du capital du club. Dans un premier temps, il devrait passer d'actionnaire majoritaire à minoritaire. Néanmoins, le public du Nord peut enfin entrevoir le bout du tunnel.
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