Leicester City a décidé de se séparer de Claudio Ranieri, champion avec les Foxes la saison passée. La presse anglaise dévoile ce vendredi les raisons cachées de ce choix étonnant.
«Nous sommes maintenant confrontés à une lutte pour atteindre cet objectif et un changement est nécessaire pour maximiser les opportunités qui seront présentées à nous lors des 13 derniers matches». Ce jeudi soir, le vice-président de Leicester Aiyawatt Srivaddhanaprabha justifiait ainsi le limogeage de Claudio Ranieri sur le site du club. Une explication factuelle, les Foxes étant 17es et premiers non-relégables avec un point d'avance seulement sur la zone rouge, qui ne convainc pas franchement outre-Manche. Gary Lineker, ancienne légende du club aujourd'hui consultant, n'a pas manqué de le faire savoir via un message sur Twitter.
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After all that Claudio Ranieri has done for Leicester City, to sack him now is inexplicable, unforgivable and gut-wrenchingly sad.
— Gary Lineker (@GaryLineker) 23 février 2017
«Après tout ce que Claudio Ranieri a fait pour Leicester City, le licencier maintenant est inexplicable, impardonnable et incroyablement triste. Merci pour tout Claudio», a-t-il lancé. La presse anglaise dans son ensemble s'est donc penchée sur les raisons réelles de cette éviction assez inattendue. Le Times et le Mirror croient ainsi savoir que ce choix de la direction est né du désir de changement chez les joueurs. Ces derniers ne supportaient plus les changements à répétition du manager italien, qui les a pourtant mené à un inespéré titre de champion de Premier League en 2016.
«Poignardé dans le dos par ses joueurs»
Sa tactique - la titularisation d'Ahmed Musa, recrue estivale particulièrement décevante depuis son arrivée, aux dépens du jeune Anglais Demarai Gray, très performant récemment, à Séville (défaite 2-1, 8e de finale de Ligue des Champions) a surpris en interne - et son nouveau régime alimentaire étaient notamment pointés du doigt par les joueurs, tout comme ses séances d'entraînements. Les cadres du vestiaire ne supportaient plus les charges de travail imposées par le manager italien ces dernières semaines.
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Le Transalpin, pas non plus aidé par un recrutement globalement décevant, l'avait bien senti. Son clash avec Leonardo Ulloa, un de ses jokers de luxe qu'il a retenu contre son gré en janvier, en était un signe avant-coureur. Il y a quelques jours de cela, il expliquait qu'il s'était entretenu avec Jamie Vardy-Riyad Mahrez pour leur demander de donner plus afin de retrouver le niveau qui était le leur lors du dernier exercice. Visiblement, le message ne passait plus et les Foxes l'ont lâché. Le Mirror résume ainsi la situation : «les joueurs ont poignardé Ranieri dans le dos». Des mots forts qui expriment la surprise et la colère du football anglais dans son ensemble après le départ de Claudio Ranieri.
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