La cinglante réponse de l'Inter au clan Icardi

Le moins que l'on puisse dire, c'est que Mauro Icardi (26 ans) s'accroche plus que jamais à son contrat le liant à l'Inter Milan jusqu'en juin 2021. Poussé vers la sortie par l'état major nerazzurro, l'attaquant argentin ne veut rien savoir. Malgré de nombreuses pistes séduisantes, l'international albiceleste continue de repousser toutes les sollicitations. Relégué en tribunes, comme hier soir lors de la victoire de l'équipe d'Antonio Conte face à Lecce (4-0), Icardi semble prêt à accepter son sort.

Ce week-end, sa femme Wanda Nara, qui s'occupe également de ses intérêts, en avait d'ailleurs remis une couche. «Pour moi, Icardi restera à l’Inter, il l’a clairement indiqué au début du marché. Il veut jouer ici, il pense que ce n’est pas fini. Je peux aussi apporter mille offres mais c’est lui qui décide : Mauro est sorti du marché. Il y a eu des offres que personne ne refuserait jamais. Et Mauro a dit non». Jusque-là, rien de bien nouveau. Sauf que Wanda Nara a ensuite lâché une phrase qui n'a pas manqué de faire réagir.

Marotta remet Wanda Nara en place

«Sa décision a toujours été claire. Il a peut-être parlé à quelqu’un qui lui a demandé de rester. Peut-être que celui qui commande...» En clair, la représentante du buteur affirmait qu'un dirigeant intériste aurait finalement demandé à son mari de rester, contre toute attente. Des propos qui ont surpris le directeur sportif nerazzurro Beppe Marotta. Ce dernier a donc profité pour mettre les choses au point. Et malheureusement pour l'ancien pensionnaire de la Sampdoria, aucun revirement de situation n'est prévu.

«Pour nous, les déclarations de Wanda Nara sont un peu gênantes, en raison du timing et de la façon de faire. Je démens de manière catégorique que des dirigeants de l’Inter, et particulièrement Steven Zhang (le président, ndlr), ont invité Icardi à rester. Notre stratégie est précise et nous l’avons communiqué en temps et en heure. Nous irons jusqu’au bout et personne à l’Inter ne pourra bouleverser nos plans». Une version confirmée par Antonio Conte. «J’ai entendu ses déclarations. Je pense qu’il a été assez clair.» C'est dit...