OM : les premières semaines de Vitinha
Vitinha est arrivé à l’OM avec le statut de transfert le plus cher de tous les temps à Marseille. Il n’a pas encore beaucoup joué. Retour sur ses premiers pas.

Cet hiver, l’Olympique de Marseille a été particulièrement actif sur le marché des transferts. Ruslan Malinovskyi est arrivé assez rapidement et tout s’est enchaîné dans les ultimes jours du marché. D’abord, Azzedine Ounahi a aussi rallié la Canebière, puis ce fut autour de Vitinha d’arriver, durant le dernier jour du mercato.
Pour l’attaquant portugais de Braga, l’OM a déboursé 32 millions d’euros, dont 25 en part fixe. Il constitue le plus gros transfert de l’histoire de l’OM. Lors de sa conférence de presse, le buteur de 22 ans avait expliqué que cela n’était pas un fardeau, mais au contraire une fierté. Cela signifiait pour lui, à raison, que le club le voulait vraiment.
Quelques minutes seulement
Quelques jours plus tard seulement, il était titulaire à l’Orange Vélodrome. On a pu voir son activité, sa débauche d’énergie, mais il a eu du mal à s’imposer. A la pause, lui sortait, et l’OM était mené deux buts à zéro. Depuis ? Pas grand-chose. Il est entré à la 89e minute contre Paris, le temps d’exercer un pressing sur Marquinhos et gagner quelques duels de la tête. Puis à la 84e minute à Clermont.
Ça fait peu, évidemment, mais Pablo Longoria, le président de l’écurie phocéenne, et Igor Tudor, l’entraîneur, avaient demandé du temps. « On joue beaucoup de matchs, donc je pense que c’était normal que Vitinha débute. Sanchez ne peut pas tout jouer, surtout avec trois matches en une semaine. Il lui faudra un peu de temps pour s’adapter mais il a fait une bonne frappe, deux ou trois bons mouvements. Il va progresser », lâchait ainsi le Croate après la déroute face aux Aiglons.
On veut prendre son temps
Au Centre d’entraînement Robert Louis-Dreyfus, on est plutôt serein. « Il lui faut un peu de temps. Il est impressionnant par sa qualité de frappe de balle et par sa débauche d’énergie. Mais il faut qu’il s’adapte. Dans une équipe qui tourne aussi bien, ce n’est pas toujours simple », nous souffle-t-on. Dans son entourage, c’est presque le même langage.
« Il a peut-être été un peu surpris par l’importance physique des défenseurs en France. Mais il est content d’être là, il apprend, il veut progresser. Tout le monde a déjà prévenu qu’il faudrait lui laisser du temps », nous explique un de ses proches. D’habitude, le temps n’a pas le temps pour le temps à Marseille. Mais cette saison, Vitinha peut être tranquille et prendre exemple, comme il l’a dit, sur un Alexis Sanchez au sommet de son art.