OM : Pablo Longoria sort du silence avant le coup d’envoi du choc contre le PSG !
À quelques minutes du Clasico reprogrammé, Pablo Longoria est enfin sorti du silence pour revenir sur 24 heures de chaos entre intempéries, report du match et bras de fer avec la LFP autour du Ballon d’Or.

À quelques minutes du coup d’envoi du Clasico reprogrammé, Pablo Longoria a pris la parole au micro de Ligue 1+ pour revenir sur 24 heures qui auront marqué l’histoire récente de l’OM. Dimanche, la pluie diluvienne et les orages annoncés sur Marseille ont bouleversé tous les plans. La préfecture des Bouches-du-Rhône a annulé la rencontre initialement prévue à 20h45, craignant des crues soudaines et des déplacements trop risqués pour les 65 000 spectateurs attendus. Les images d’un Vélodrome balayé par le vent et l’eau ont confirmé, dans la soirée, le bien-fondé de cette décision. Pour le président marseillais, ces conditions extrêmes ont imposé une réorganisation totale, y compris sur le plan logistique, du club et des services de sécurité.
«La décision du préfet pour la sécurité passe devant tout, devant le sport, il faut toujours le respecter. On ne pouvait pas jouer avec ça. Je peux comprendre, mais la situation ne dépend pas du club, ça dépend des conditions météorologiques. Mais le football, c’est jouer un match, non ? Il y a un règlement, il faut l’appliquer. On essaye d’éviter au maximum de jouer trois matches en sept jours, ce qui aurait été le cas pour nous au mois de décembre à la date proposée par Paris. L’application du règlement est claire, et ça nous paraît la décision la plus juste», a-t-il déclaré. Mais si la météo a forcé la main aux autorités, c’est surtout la reprogrammation du match qui a ravivé les tensions. Dès l’annonce du report, dimanche après-midi, un bras de fer s’est engagé en coulisses entre l’OM, la LFP et le PSG pour fixer la nouvelle date. Paris voulait éviter le créneau du lundi soir afin de ne pas manquer la cérémonie du Ballon d’Or ; Marseille, de son côté, s’en est tenu strictement au règlement des compétitions qui prévoit un report 24 heures plus tard dans la même enceinte. Longoria, en accord avec ses services, a défendu cette ligne et n’a jamais transigé sur l’importance de faire respecter le texte.
La réponse cash de Longoria
Cette inflexibilité a déclenché une véritable polémique autour du Ballon d’Or, devenu un enjeu parallèle. «Le Ballon d’Or ? Je peux comprendre, c’est malheureux. Je comprends la frustration que cela peut créer, mais on ne fait qu’appliquer le règlement», a martelé le président de l’OM. Avec neuf Parisiens nommés pour diverses récompenses, dont Ousmane Dembélé pressenti pour le trophée suprême, le PSG espérait décaler le match à l’après-midi ou même à une date ultérieure. Mais l’OM, déjà engagé sur plusieurs fronts avec un déplacement à Strasbourg et une mise au vert à Rome, a refusé tout arrangement qui pénaliserait son calendrier et ses supporters. «Un report en décembre ? La situation à éviter est de ne pas jouer trois matchs en sept jours, ça aurait été le cas si on avait joué en décembre ou si on avait joué mardi. C’était la décision la plus juste», a conclu Longoria. Cette bataille d’agenda a abouti à la décision finale de la LFP : lundi soir, 20 heures, comme le stipule l’article 548.
À l’heure où le coup d’envoi approche enfin, Pablo Longoria peut savourer une forme de victoire institutionnelle. Son club a tenu bon face aux pressions, assumé sa position et réussi à maintenir l’organisation du choc dans des conditions plus sereines. Mais il sait aussi que le contexte des dernières 24 heures a placé l’OM au centre d’une tempête médiatique où se mêlent météo, calendrier, intérêts commerciaux et symboles du football français. Sur le terrain comme en coulisses, ce Clasico aura donc été un test grandeur nature de la capacité du club phocéen à se faire respecter.