France : Deschamps tacle ses joueurs

La défaite en Albanie a fait sortir Didier Deschamps de son habituelle tranquillité. Le sélectionneur n’a pas hésité à s’en prendre à ses joueurs à la fin du match.

Par Maxime Barbaud
2 min.
France Alexandre Lacazette Maxppp

Consternant de médiocrité tout au long du match, l’Équipe de France s’est inclinée pour la première fois de son histoire face à l’Albanie (1-0). Cette troisième défaite en quatre matches (après le Brésil en mars et la Belgique la semaine dernière) va peut-être laisser des traces dans l’esprit des Bleus et surtout de Didier Deschamps. Il y a deux ans, le fiasco de la tournée en Amérique du Sud avait définitivement éliminé certains joueurs pour la Coupe du Monde au Brésil.

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Le sélectionneur déplore cette mauvaise passe, d’autant qu’il pensait sans doute pour acquis certaines leçons reçues il y a deux ans. « Il y a eu les six matches de l’automne après la Coupe du monde puis ces deux défaites viennent noircir le bilan. On n’est pas dans une spirale positive. (…) Je ne vais pas fustiger celui-là, celui-là ou celui-là. Je vais analyser avec le recul, mais qu’ils aient 5, 10, 30 minutes ou un match entier, tous les joueurs doivent être le plus performant possible et ça n’a pas été le cas. »

Deschamps s’estime responsable

Car dans un an, la France a un rendez-vous important. Elle accueille l’Euro 2016. Une compétition qu’elle ambitionne de remporter. Sauf que le niveau de jeu affiché en Albanie ce samedi inquiète beaucoup et brise des certitudes que l’on pensait acquises il y a un an au Brésil. Didier Deschamps s’est notamment inquiété de l’état d’esprit affiché. « On n’a pas eu assez faim, ce n’est pas acceptable et je ne peux pas l’accepter. Je ne juge pas les joueurs, mais on n’a pas été mentalement prêt pour jouer un match de haut niveau. Le haut niveau demande des exigences, et aujourd’hui je ne sais pas si on ne pouvait pas, mais on ne l’a pas fait. »

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Si Deschamps ne veut blâmer personne et s’inclut dans cette désillusion, il prévient qu’il y aura certains changements dès la rentrée en septembre. « Je suis surtout énervé et déçu parce que je suis le premier responsable. Je choisis les joueurs, les systèmes, ceux qui entrent, qui sortent. Je vais prendre le temps d’analyser, mais ce n’est pas une période qui nous est très favorable. » Surtout à un an d’un rendez-vous immanquable. Le temps se fait pressant.

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