Ligue 1

Le constat sans appel de Jorge Sampaoli sur le niveau de Rennes

L’arrivée de Jorge Sampaoli au SRFC n’a pas encore les effets escomptés. Battus pour la quatrième fois en six matches, les Bretons flirtent avec la zone rouge. Et le coach argentin concède que le chantier est immense.

Par Matthieu Margueritte
2 min.
Jorge Sampaoli, nouvel entraineur du Stade Rennais @Maxppp

Le Rennes version Sampaoli n’y arrive pas. Depuis qu’il est arrivé en Bretagne, El Pelado a dirigé six matches de Ligue 1. Il en a perdu quatre. Ce samedi soir, l’Olympique de Marseille n’a pas affiché un niveau XXL, mais cela a quand même suffi pour dominer des Rouge et Noir sans inspiration et surtout sans impact. Battu 2-1 au Roazhon Park, le SRFC joue même avec le feu. Treizième du classement, Rennes peut se rapprocher dangereusement de la zone rouge si Angers et Saint-Etienne parviennent à faire un bon résultat ce dimanche.

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Attendu en conférence de presse pour expliquer comment son équipe pouvait afficher un tel visage, Sampaoli a d’abord expliqué que la sortie forcée d’Arnaud Kalimuendo à la mi-temps (protocole commotion) avait bouleversé ses plans. «Avec l’absence de Kalimuendo, l’équipe a souffert. Ils ont essayé comme ils pouvaient. On est tombé dans une certaine impuissance. Notre jeu était moins clair qu’en première période. On a réussi à réduire certaines distances. Mais quand on a encaissé le deuxième but, on a surtout fait des efforts et manqué de lucidité. Oui, nous n’avions aucun attaquant du même profil. Le plan a été modifié. On a perdu de la profondeur, on a perdu un joueur qui est au-dessus de la moyenne de l’effectif». Une telle excuse peut paraître surprenante, mais Sampaoli concède volontiers que la sortie de son attaquant n’est pas l’unique source de ses soucis.

«Oui bien sûr, c’est une préoccupation»

En termes de relance, Rennes a également rencontré de gros problèmes, notamment avec la technique de ses défenseurs centraux. D’ailleurs, l’Argentin ne savait pas dire si cela était dû au stress de ses joueurs ou tout simplement à une faiblesse technique. «Je ne sais pas. C’est vrai qu’on a eu du mal avec les relances aujourd’hui. On a été trop pressé pour bien ressortir le ballon. Le plan sans ballon a été bien fait. Mais avec le ballon, il nous a manqué de l’audace et de la précision. On a beaucoup de travail devant nous. Nous devons améliorer notre capacité à créer du danger devant le but adverse», a-t-il confié, avant d’admettre que le classement de son équipe était un réel sujet de préoccupation.

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«Oui bien sûr, c’est une préoccupation. Ce problème existait déjà quand nous sommes arrivés. Nous travaillons tous les jours pour résoudre ce problème. L’équipe a connu une évolution en termes d’organisation, mais elle ne trouve pas la domination voulue. Nous avons de l’espoir sur le fait que l’équipe va grandir. Elle doit progresser beaucoup plus pour sortir de cette zone inconfortable». Et malheureusement pour les Rennais, il va falloir réagir malgré un calendrier peu évident (Brest, Monaco).

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