CdF : le PSG bat Nice et file en demi-finale

Par Matthieu Margueritte
4 min.
La joie des joueurs du PSG @Maxppp

Suite et fin des quarts de finale de la Coupe de France. Deux semaines après les qualifications de l’Olympique Lyonnais, du Stade Rennais et de Valenciennes, il restait encore un billet à distribuer pour connaître le dernier invité du dernier carré. Une demi-finale qui s’annonce d’ailleurs relevée puisque le vainqueur de cet affrontement savait qu’il recevrait Rennes. À l’heure où le money time de la saison du PSG est arrivé, Luis Enrique a logiquement aligné la grosse armada pour se défaire des Aiglons. Remplaçants contre Reims, Kylian Mbappé et Ousmane Dembélé faisaient leur retour dans le onze francilien, tandis que Warren Zaïre-Emery évoluait au poste de latéral droit. Côté niçois, Francesco Farioli retrouvait une compétition chère à l’OGCN. Incapable de gagner un match depuis cinq rencontres, le club azuréen doit remonter au huitième de finale de Coupe de France face à Montpellier pour retrouver la trace d’une victoire.

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Et son début de match ne laissait pas vraiment entrevoir un scénario favorable. D’entrée de jeu les Parisiens ont eu la maîtrise du ballon. Le cuir circulait dans tous les sens, Nice n’avait pas son mot à dire et les premières occasions franciliennes arrivaient, comme cette tête de Gonçalo Ramos sur un tir de Fabian Ruiz passée à côté du poteau gauche de Marcin Bulka (5e). Les partenaires de Vitinha occupaient tous les espaces et leur pressing tout terrain faisait mal aux Aiglons. C’est d’ailleurs suite à un ballon récupéré aux abords de la surface niçoise qu’est venue l’ouverture du score de Kylian Mbappé, après un très bel échange avec Ruiz (1-0, 15e). Trois minutes plus tard, Ramos aurait dû faire le break, mais le Portugais s’est complètement raté seul face au but adverse malgré un caviar de Mendes (18e). Le scénario se répéta peu de temps après, mais cette fois, avec Zaïre-Emery dans le rôle du passeur presque décisif (24e). Le Gym était étouffé, acculé et surtout impuissant face à des Parisiens dominateurs, mais pas efficaces. À la 25e minute, un nouvel échange entre Ruiz et Mbappé a fini sur le poteau et sept minutes plus tard, la tentative trois croisée de Dembélé frôlait le poteau droit de Bulka (32e).

Nice a fait douter le PSG

Le scénario du match semblait alors prendre une tournure définitive quand le portier polonais commettait une boulette face au pressing de Dembélé. Une erreur dont a profité Ruiz pour inscrire le but du 2-0 (33e). À ce moment du match, personne ne voyait Nice revenir. Mais après un exploit de Boga sur le côté gauche, Laborde a profité d’un dégagement dévié d’Hernandez pour réduire le score d’une belle volée (2-1, 37e). Une réduction du score complètement contre le cours du jeu, mais qui a eu le mérite de redonner de la vie à la formation de Farioli. Car c’est elle qui a fini fort la première période en se créant plusieurs occasions d’égaliser (45e +2, 45e +3). Au retour des vestiaires, Nice n’a pas levé le pied et s’il ne s’était pas emmêlé les pinceaux, Boga aurait pu remettre les équipes à égalité (47e). Et que dire de la double occasion de Lotomba, hors jeu, mais remis en jeu par une passe en retrait de Ramos, face à Donnarumma (55e). Malmené, le PSG a pourtant réussi à refaire le break à l’heure de jeu après un centre de Vitinha repris victorieusement de la tête par Beraldo (3-1, 59e). Le premier but du défenseur sous les couleurs rouge et bleu.

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Un soulagement pour les partenaires de Mbappé. Dans la foulée, Lee aurait même pu aggraver le score de belle manière sur coup franc, mais Bulka a sorti le grand jeu avant de se faire involontairement fracasser le nez par son coéquipier Rosario. Pas de quoi faire sortir le Polonais. La fin du match a été un peu plus hachée. Les Niçois poussaient, mais commettaient surtout un paquet de fautes à cause d’un jeu trop physique. Farioli a alors tenté ses derniers coups en faisant entrer quatre joueurs (Perraud, Mendy, Claude-Maurice, Cho) entre la 79e et la 87e minute. En vain. Même les dix minutes de temps additionnel accordé suite à la blessure au nez de Bulka n’y ont rien changé notamment à cause de deux arrêts exceptionnels de chaque côté signés Donnarumma et Bulka face à Claude-Maurice (90e+5) et WZE (90e+6). Après avoir été sortis en huitième de finale par l’OM l’an dernier, les champions de France filent en demi-finale et affronteront les Bretons du SRFC le mercredi 3 avril à 21h10. Pour rappel, l’OL recevra Valenciennes la veille.

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