Ligue 1

Les pertes mirobolantes de l’AS Monaco !

Les comptes de l’AS Monaco sont loin d’être dans le vert. Avec pas moins de 94 M€ envolés sous la forme de pertes brutes, le club de la Principauté peine à trouver l’équilibre en s’appuyant uniquement sur ses recettes.

Par Khaled Karouri
2 min.
Monaco Maxppp

L’AS Monaco a changé de cap. En l’espace d’un an, le club de la Principauté est passé de la folie dépensière aux vaches maigres, au grand dam de supporters désabusés par la tournure prise par les évènements. Recrutés il y a un peu plus de douze mois maintenant, des éléments tels que Radamel Falcao et James Rodriguez sont depuis partis, respectivement du côté de Manchester United et du Real Madrid. Deux départs qui ont permis de récupérer au passage pas moins de 90 M€ (10 M€ dans le cadre du prêt payant du premier cité, 80 M€ pour le second).

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De quoi permettre aux hommes de Louis II de souffler un peu plus financièrement parlant, car de ce point de vue tout est loin d’être rose sur le Rocher. En effet, à en croire L’Équipe de ce samedi, le club qualifié pour la Ligue des Champions a connu des pertes brutes colossales en fin de saison dernière, à hauteur de 94 M€. C’est en tout cas ce qui ressort des éléments fournis par l’ASM auprès de la Direction Nationale du Contrôle de Gestion (DNCG) au cours des dernières semaines. En dépit du montant colossal récupéré suite au départ de ses deux Colombiens, Monaco est donc dans le dur.

94 M€ qui pourront néanmoins être comblés sous la forme d’abandons de créances de l’actionnaire ou d’apports en capital. Toujours d’après le quotidien, des abandons de créances sont prévus à hauteur de 94 M€, pour ainsi retrouver l’équilibre et entrer dans les clous auprès du gendarme financier du football français. Mais tout ceci tend à prouver que l’écurie ayant terminé deuxième de Ligue 1 la saison dernière ne parvient pas à obtenir des comptes sains en s’appuyant simplement sur ses recettes, gage de sécurité dans le cadre du fair-play financier. Surveillés par l’UEFA et auditionnés le 7 novembre, Dmitry Rybolovlev et ses hommes sont dos au mur.

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