L’amour du maillot n’existe quasiment plus dans le foot. Des clubs comme Chelsea ou désormais Manchester City dévergondent le milieu du football à coup de valises de billets. Seuls quelques clubs savent garder leurs joueurs auprès d’eux sans en faire uniquement une histoire d’argent. C’est notamment le cas de l’AS Rome. La Roma a une histoire, une culture et même un langage bien à elle. Des traditions perpétuées par son capitaine Francesco Totti, et dans les années à venir Daniele De Rossi, véritables romanistes.
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Le Français Philippe Mexès s’est lui aussi fondu dans cette culture particulière. Giallorosso depuis 2004, le défenseur central fait désormais partie des historiques du club. Pourtant, chaque année, il est approché par d’autres grandes formations, et surtout le Milan AC. Cela fait près de deux ans maintenant que le club lombard courtise ardemment Mexès. Sans succès. Milan ne le lâche pas, profitant de la situation délicate de la Roma (14e au classement de Serie A), pour tenter de le convaincre.
« Je ne vais pas quitter la Roma », a indiqué le Français au Messagero. « Même si on ne se qualifie pas pour la Ligue des champions, ça me suffira de rester en Serie A et de porter le maillot de la Roma. Et, si la Roma a besoin de me vendre, on verra. Si je devais partir, ce serait de toute façon une question d’amour envers la Roma. » Une déclaration qui doit ravir les supporters du club de la Louve, ainsi que ses dirigeants. Néanmoins, comme il l’évoque, la Roma a souvent besoin de vendre des joueurs pour rester à flots. Chaque année, l’équipe de Rosella Sensi, la présidente, se trouve dans l’obligation de vendre ses meilleurs joueurs (Chivu en 2007, Mancini en 2008). Seuls restent les amoureux du club. Et Mexès en fait désormais partie intégrante.
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