Ligue 1

PSG : le clan Lucas Chevalier sort du silence

Sur le banc face à Flamengo cette semaine (1-1, 2-1 tab), Lucas Chevalier a assisté au spectacle offert par Matvey Safonov. Ses proches ont commenté son état d’esprit actuel, alors que son statut de numéro un demeure incertain.

Par Jordan Pardon
2 min.
Safonov et Chevalier au PSG @Maxppp

Pour sa première saison au PSG, Lucas Chevalier vit des débuts riches en événements et en enjeux. L’international tricolore a remporté ses deux premiers trophées, à savoir la Supercoupe d’Europe dans la peau d’un titulaire, puis la Coupe Intercontinentale dans l’ombre de Matvey Safonov. Les bonnes performances du Russe semblent avoir redessiné la hiérarchie des gardiens du but au PSG, ou en tout cas redistribué les cartes dans l’esprit de Luis Enrique.

La suite après cette publicité

L’Asturien aurait pourtant pu titulariser Chevalier lors de la finale face à Flamengo mercredi (1-1, 2-1 tab), mais son choix de donner de la continuité à Safonov, après ses matchs réussis contre Rennes ou Bilbao, s’est finalement révélé payant. Le Russe s’est affirmé comme le grand héros de cette rencontre avec 4 tentatives repoussées lors de la séance de tirs au but, au préjudice, évidemment, d’un certain Chevalier.

La suite après cette publicité

Chevalier a perçu l’environnement parisien comme hostile à son arrivée

Sans manifester la moindre amertume, le gardien tricolore est allé féliciter son concurrent avec classe après la victoire parisienne. Mais il serait exagéré d’affirmer que la décision de Luis Enrique de le laisser sur le banc l’a laissé indifférent. Interrogés par L’Équipe, les proches de Chevalier évoquent une certaine «déception» : «il y a de la déception, forcément, mais c’est un choix du coach qui n’est pas illogique au vu de ce que Safonov avait montré lors des matches d’avant. À la fin, le scénario lui a donné raison, il faut l’accepter. Le plus important, c’est que le club gagne. C’est ce qui prime, on l’a bien compris», souffle-t-on.

Il convient toutefois de préciser qu’il ne s’agit pas d’une première pour l’ex-Lillois, déjà poussé dans ses retranchements au LOSC. À l’arrivée, c’est l’expérimenté Karnezis qui lui avait été préféré lors d’un match de Coupe de France en 2021. Il lui faudra de la personnalité, mais aussi du caractère pour dépasser cet environnement qu’il a perçu comme «hostile» depuis son arrivée à Paris. «Sa venue n’a pas été trop approuvée, les gens se sont demandé pourquoi prendre Chevalier à la place d’un (Gianluigi) Donnarumma XXL. Il y a eu beaucoup de choses ces derniers temps. Les médias ne l’ont pas épargné. On lui a bien savonné la planche. Mais ça va lui servir et le faire grandir», déclare un proche du gardien. C’est dans l’adversité que se distinguent les vrais champions.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité
Copié dans le presse-papier