Raymond Domenech rêve de revenir aux affaires et de concurrencer le PSG
Interrogé au micro de RTL, Raymond Domenech a évoqué ses souhaits pour son avenir professionnel mais a aussi donné son sentiment sur l'arrivée des Qatariens dans le capital du PSG.

Plutôt discret ces derniers mois, Raymond Domenech a accepté de se confier au micro de Christophe Hondelatte sur les ondes de RTL. Et s'il est bien évidemment revenu à demi-mot sur le fiasco de Knysna lors du Mondial 2010, l'ancien sélectionneur de l'équipe de France a préféré se concentrer sur son avenir. Et le technicien s'est d'ailleurs montré très ambitieux et motivé à l'idée de retrouver un banc de touche. «J'ai toujours la passion du football. L'entraînement, le management. J'ai été formateur d'entraîneur. J'ai toujours adoré. Travailler avec un jeune qui débute pour lui éviter quelques erreurs majeures, c'est possible», a-t-il expliqué avant de donner quelques précisions sur les conditions d'un éventuel retour.
«Mon rêve, c'est le deuxième club parisien. Il y a un seul club à Paris, pour 10 à Londres, 2 à Barcelone, 2 à Madrid. Avoir une rivalité dans la même ville entre deux clubs parisiens, cela serait bien. Je pourrais même les prendre en CFA ou en DH si le projet est bon», a-t-il avoué. Après Luis Fernandez, voici donc un deuxième entraîneur de renom qui souhaite promouvoir un second club dans la région parisienne. D'ailleurs, le coach serait ravi de concurrencer le Paris SG version Qatar. D'autant qu'il est très enthousiaste à l'idée d'évoquer le projet de QSI. «Paris, c'est une image. Que Paris ne soit pas encore un grand club européen, c'était une anomalie dans le football. Tous les gens du football ne peuvent que se réjouir», a-t-il lancé avant de poursuivre.
«On ne voit pas ça comme de l'argent. C'est se mettre à égalité avec la concurrence. Ce qui est valable en Espagne, en Italie et en Angleterre, avec les déficits et les subventions, cela nous pénalise. On n'a pas les moyens des autres. On essaie de rétablir, de manière honnête la situation avec des gens qui veulent mettre de l'argent pour se faire de la promotion. Pourquoi protester et pourquoi serions-nous toujours moralisateurs ? Si on veut qu'un club français soit champion d'Europe, il faut accepter ça. Sinon, on reste entre nous, on fait notre petit championnat et tout le monde sera content. Bravo», a-t-il conclu. Sans langue de bois, Raymond Domenech a donc affiché son point de vue et ses ambitions. Sera-t-il entendu par une écurie aussi ambitieuse que lui ? L'avenir nous le dira...
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