L’OL change radicalement sa stratégie mercato
Depuis le départ de John Textor, l’OL a pris un virage radical dans sa politique de recrutement. Qui porte déjà ses fruits.

Finie l’opulence et les dépenses à tire-larigot, place désormais à l’austérité. Depuis le départ de John Textor ces dernières semaines, l’OL a pris un virage radical dans sa politique de recrutement. Il faut dire que le club n’a pas vraiment le choix non plus. Si la DNCG a infirmé la décision de rétrogradation en L2 prononcée en première instance, sa décision finale a été accompagnée «d’un encadrement de la masse salariale et des indemnités de mutations sur le budget de L1» du club, ce qui signifie que l’heure est dorénavant aux économies.
Cet été, l’OL s’est ainsi tourné vers des profils moins onéreux que les années passées, mais pas nécessairement moins intéressants. Matthieu Louis-Jean a dû faire appel à son sens de l’inventivité - lui qui avait souvent dû composer avec John Textor dans les pattes - et le directeur du recrutement lyonnais a activé ses antennes un peu partout en Europe. Dans cette perspective, Ruben Kluivert est arrivé de Casa Pia pour environ 3,8 millions d’euros, le prometteur Afonso Moreira a été débauché du Sporting pour 2, Pavel Sulc pour 7,5 en provenance du Viktoria Plzeň, quand Tyler Morton a signé en provenance de Liverpool pour 10 hors bonus.
Greiff, symbole de la nouvelle méthodologie de l’OL
A priori, le portier slovaque de Majorque, Dominik Greif (28 ans), va lui débarquer contre 4 M€ (avec des bonus pouvant atteindre jusqu’à 1,25 M€ et un intéressement de 10 % sur une éventuelle plus-value future pour Majorque). Une signature qui traduit assez bien la nouvelle méthodologie prônée par la direction lyonnaise. Comme le souligne L’Équipe, l’OL s’est fixé des commandements en matière de recrutement : se positionner sur des joueurs abordables, de préférence en dernière année de contrat, et sans jamais dépasser la barre des 10 M€ d’indemnité de transfert sur un seul et même joueur.
Désormais, les négociations sont menées par le directeur du recrutement, Matthieu Louis-Jean, tandis que les signatures sont de la responsabilité du Directeur Général, Michael Gerlinger. Un axe qui tourne à plein régime cet été. À l’image du dossier Ruben Kluivert, qui s’est étalé sur plusieurs semaines, l’OL n’a plus l’intention de se précipiter sur le marché. La direction rhodanienne a pris son temps pour faire baisser le prix final de l’opération jusqu’à 3,8 millions d’euros. Ce cap a aussi été respecté dans le dossier Pierre Lees-Melou, érigé comme priorité au milieu. L’OL s’était fixé un plafond à 5 M€, s’autorisant juste un pas de côté pour grimper à 5,5, mais a refusé de se plier aux exigences de Brest, qui réclamait 6. Dans les dossiers de l’ailier droit et de la doublure de Mikautadze, il faudra donc s’attendre à voir l’OL endosser cette même position. Au grand bonheur de ses finances.
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