AS Roma : rien ne va plus pour Gabriel Heinze

« Je ne regrette rien. J’ai pris ma décision en fonction de mes valeurs. Je suis resté en bons termes avec Didier Deschamps. Ma décision, il l’a respectée », voilà ce que déclarait Gabriel Heinze au mois de septembre dernier. Et bien environ un mois et demi plus tard, le défenseur doit regretter ces paroles. En effet, plus le temps passe, plus le cas de l’Argentin laisse songeur du côté de l’AS Roma. S’il réfutait toute nostalgie à l’idée d’avoir quitté l’OM et s’il se plaisait dans la Ville éternelle, le joueur est désormais bien loin de couler des jours heureux de l’autre côté des Alpes.

Ainsi, comme nous vous l’indiquions il y a quelques jour de cela, le rugueux défenseur a été victime d’un cambriolage dans la nuit de dimanche à lundi. Une sacrée mésaventure donc l’internationale albiceleste se serait assurément bien passé. Et pour couronner le tout, c’est maintenant sur le plan sportif que l’ancien Phocéen se retrouve dans la panade. Comme le révèle le Corriere dello Sport, le divorce semble consommé entre Heinze et le coach romain Luis Enrique. Simple remplaçant lors du match opposant le club de la Louve au Milan AC le 29 octobre dernier (victoire 2-3 des Rossoneri), l’Argentin a provoqué la colère du tacticien espagnol.

En effet, rentré en cours de partie, le joueur ne s’est pas gêné pour critiquer le schéma de jeu dans les vestiaires. Trouvant l’équipe beaucoup trop offensive et manquant d’équilibre, « Gabi » a multiplié les messes basses. Manque de pot pour lui, ses propos sont arrivés jusqu’aux oreilles de Luis Enrique, qui n’a que très modérément apprécié. Du coup, le joueur a été mis de côté pour le dernier match contre Novara. Et s’il conserve la confiance de ses coéquipiers, le défenseur risque bien de déchanter avec son coach. Ainsi, alors qu’une clause sur son contrat stipule qu’une prolongation est automatique s’il dispute 25 matches cette saison, Heinze risque bien de faire banquette, son entraîneur n’étant pas particulièrement disposé à le voir prolonger. À trop parler, l’ancien Mancunien risque de s’en mordre les doigts.