L’OM crie au scandale d’arbitrage après le nul face à Brighton !

Par Josué Cassé
3 min.
Joaquin Correa @Maxppp

Accroché par Brighton jeudi soir en Ligue Europa (2-2) malgré une avance de deux buts à la pause, l’Olympique de Marseille peut nourrir quelques regrets après ce scénario frustrant. Et l’arbitrage de Mykola Balakin n’a fait que renforcer la colère des Olympiens…

L’arbitrage et l’Olympique de Marseille, une relation douloureuse depuis le début de saison… Si les Phocéens ne voulaient pas se trouver d’excuses après la cinglante défaite au Parc des Princes face au PSG (0-4), le 24 septembre dernier, et ce malgré deux situations contestées par de nombreux supporters, le sort de la rencontre face à Brighton, jeudi soir, laisse cette fois-ci un goût amer aux hommes de Gennaro Gattuso. Après les décisions polémiques de Michael Oliver face au Panathinaïkós lors du troisième tour préliminaire retour, les choix de l’Ukrainien, Mykola Balakin, continuent de faire jaser, ce vendredi.

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Après une première période parfaitement maitrisée par l’OM et une avance de deux buts, les Phocéens regrettaient ainsi la décision de l’officiel de 34 ans de ne pas accorder de pénalty à Amine Harit au retour des vestiaires (47e). Pire encore, quelques secondes plus tard où Tariq Lamptey - décisif en fin de match - s’essuyait les crampons sur la cheville du Marocain (51e). Si les clichés d’après-match ne laissent pas de doutes sur la violence de l’acte, celui qui officiait pour la première fois dans un match d’une telle envergure, après trois apparitions lors de rencontres continentales de seconde zone, ne bronchait pas. De quoi provoquer une vive colère dans le clan marseillais…

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Veretout était fou de rage !

«Que faisait la VAR ? On voit un gros coup sur Amine avec du sang. C’est plus une erreur de la VAR que de l’arbitre», remarquait Gattuso en conférence de presse. «Je suis un peu en colère», ajoutait pour sa part Leonardo Balerdi. Une frustration bien plus importante du côté de la direction olympienne mais également de Jordan Veretout, fou furieux après le match nul concédé. «Il y a rouge ! Il lui marche dessus. Il peut lui casser le pied, on est trop gentil, on se fait avoir et on dit rien», hurlait ainsi le milieu phocéen dans les couloirs du Vélodrome. Principal concerné, Harit n’hésitait pas non plus à charger Mykola Balakin. «Je ne sais pas si le rouge est évident. Il touche le ballon et la cheville. La vidéo doit servir à contrôler les buts et ce genre de fautes. L’arbitrage ne nous a pas aidé. On ne veut pas se reposer sur ça. On doit aller de l’avant. Je pense qu’il y avait rouge. Je sens plus de douleurs. C’est un coup. J’ai de la chance car ça n’a pas beaucoup tourné. Je pense que ça va aller».

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Interrogé, à son tour, en zone mixte, Valentin Rongier affichait lui aussi sa frustration. «L’arbitrage ? Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ? Bien sûr que je le partage, ce sentiment, surtout quand on encaisse le but suite à cela. Moi, je lui ai demandé de simplement protéger les joueurs. Il me dit que le joueur touche le ballon, mais bon, il lui arrache la cheville derrière. Après, on est pas en train de trouver des excuses. Je pense qu’il y a des personnes qui pourront mieux en parler que moi. Mais forcément, c’est agaçant». Dans une période de turbulences, l’OM regrette forcément ces décisions arbitrales mais se doit de rapidement tourner la page. Prochain rendez-vous ? Ce dimanche face au Havre à l’occasion de la 8e journée de Ligue 1.

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