Bon gré mal gré, Bordeaux s'est résolu à vendre son stratège Gourcuff à l'Olympique Lyonnais. Un transfert qui s'est vite finalisé après la décision du joueur de rejoindre le Rhône. Jean-Louis Triaud est revenu sur les conditions de son départ.
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Le temps de quelques jours, l’OM tenait le plus gros transfert estival avec le recrutement de Gignac pour environ 16 M€. C’était sans compter l’Olympique Lyonnais qui a déboursé 22 M€ plus des bonus pour s’attacher les services de Yoann Gourcuff. Un transfert au long cours, que les Girondins de Bordeaux ont longtemps cru pouvoir empêcher. Mais quand le meneur de jeu est venu dire à son président qu’il souhaitait rallier Lyon, tout s’est passé très vite.
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« On a dit à Jean Tigana "voilà ce qu'il se passe et voilà ce que l'on pense". Il nous a répondu qu'il pensait la même chose que nous. Nous avons donc pris cette décision en totale transparence et communauté d'esprit avec l'entraîneur. J'ai parlé ensuite avec Yoann et nous gardons de très bons contacts. Je ne lui souhaite que de bonnes choses et notamment de faire la grande carrière qu'il mérite. Nous nous quittons en très bons termes », raconte Jean-Louis Triaud à lequipe.fr. Les Girondins font donc porter à Gourcuff la responsabilité de ce transfert, d’autant plus qu’ils sont parvenus à encaisser le montant désiré lorsque la clause de 26,5 M€ était encore valide.
« Ce qui est bien c'est que nous conservons 20% sur le futur transfert du joueur et pas simplement sur une plus value. On peut dire que nous avons atteint le montant de la clause libératoire donc c'est parfait pour nous. Le club a été préservé », explique Triaud. Le départ de Gourcuff est malgré tout un tournant dans la saison bordelaise. Le président bordelais ne garde cependant aucune rancœur et ne cache pas qu’il aurait été délicat de retenir le joueur. « J’ai toujours pensé que c'était difficile de garder un joueur contre sa volonté. Cela a été très simple et voir un joueur nous quitter, c'est finalement quelque chose d'assez banal dans la vie du football. »
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Désormais, Bordeaux va devoir s’atteler à la recherche d’un remplaçant. Une partie de la somme récoltée pourra servir à cela. Si Triaud nie un quelconque intérêt pour Cabaye, « jamais cité par l’entraîneur », il va falloir vite s’activer. Il ne reste maintenant plus qu’une semaine avant la fermeture des portes.
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