Ligue 1

C’est la guerre entre les gros clubs et les petits clubs de Ligue 1 !

Un nouveau conflit se dessine dans les coulisses du football français suite à une proposition de loi du Sénat. Explications…

Par Max Franco Sanchez
2 min.
La joie des joueurs de l'OM. @Maxppp

C’est une nouvelle guerre qui risque de venir frapper le football français, déjà marqué par de nombreux conflits liés principalement à la vente des droits TV ou à la gouvernance de la Ligue de Football Professionnel. Mardi dernier, le Sénat votait une proposition de loi visant, entre autres, à réduire les écarts de revenus liés aux droits TV en Ligue 1 comme l’indique L’Equipe dans son édition du jour.

La suite après cette publicité

L’objectif de cette loi est tout simplement de diminuer les écarts entre les clubs percevant le plus de recettes liées aux droits TV et ceux qui en perçoivent le moins. Même si les chiffres de ces dernières saisons n’ont pas été rendus publics suite aux différents soucis liés aux diffuseurs, le PSG, club qui touche le plus d’argent, empoche 5 fois plus que le club qui encaisse le moins de revenus liés aux droits TV. Avec les droits internationaux, on passe même à une multiplication par 7 ou par 8.

La suite après cette publicité

Une répartition plus équitable

Le but du Sénat est que cet écart soit de 3 au maximum ; c’est-à-dire que le Paris Saint-Germain (ou un éventuel autre club à l’avenir) ne puisse gagner au maximum que trois fois plus que le club le moins rémunéré par ces revenus des droits TV. Une volonté de redistribution plus équitable, alors qu’actuellement, une grosse partie de cette répartition dépend des résultats des clubs en Ligue 1, de leur notoriété et de leurs audiences, ainsi que de ces fameux droits internationaux concernant les clubs jouant l’Europe.

Le quotidien sportif indique que, forcément, ce projet ne plaît pas du tout aux grosses écuries de la Ligue 1, qui ont déjà fait pression sur certains sénateurs pour qu’elle soit refusée. Sans succès. Ce qui est sûr en revanche, c’est que l’atmosphère est tendue entre les cadors du championnat, qui ne veulent logiquement pas voir leurs revenus fondre de nouveau, et les clubs moins huppés qui pour le coup seraient les principaux bénéficiaires de cette réforme. Affaire à suivre…

La suite après cette publicité

En savoir plus sur

En savoir plus sur

La suite après cette publicité
Copié dans le presse-papier