Sponsors : pourquoi les Bleus vendent peu

Le football aujourd'hui, ce n'est pas que le terrain. Outre les réseaux sociaux qui peuvent garantir - ou non - une bonne image aux joueurs, ceux-ci s'orientent bien souvent vers des partenariats avec des marques bien connues. Les éléments choisis font ainsi de la publicité et se voient rémunérés pour celle-ci. Dans le journal Le Parisien, ce lundi, on évoque ce thème, les revenus que cela procure mais aussi le fait que les joueurs de l'équipe de France ne soient pas forcément très friands de ce type de marketing.

Mais les marques non plus. Souvent, elles préfèrent, comme le rapporte le quotidien, s'associer à des clubs pour bénéficier de l'exposition de plusieurs joueurs à la fois. Tandis que si l'on mise sur un seul joueur, on n'est pas à l'abri d'un dérapage ou d'une blessure. Et, même si l'équipe de France s'est relevée d'une image ternie par la grève du bus à Knysna (2010), peu de Bleus ne s'acoquinent pour faire de la publicité, sous n'importe qu'elle forme.

Griezmann, Pogba et Varane, les trois plus bankables, en font quelques unes mais c'est surtout les sommes engagées qui ne plaisent pas. Selon Le Parisien, un post sur les réseaux sociaux rapporterait près de 10 000 euros. Un contrat de trois mois serait rémunéré entre 75 000 et 100 000 euros tandis qu'un contrat d'une année pourrait aller jusqu'à 350 000 euros, bien loin de ce qu'offrent les équipementiers (adidas offre 3,5 M€ par an à Pogba à titre d'exemple). Voici, pourquoi, au final, les Bleus ne s'affichent pas vraiment et s'orientent vers d'autres business comme la création d'une marque de casquette pour Mbappé, notamment.