Lille : les vérités de Galtier sur le vrai faux départ d'Ibrahim Amadou

Par Matthieu Margueritte
2 min.
Lille @Maxppp

Capitaine du LOSC courtisé par Crystal Palace, Ibrahim Amadou pensait plier bagage cet hiver avant d'être retenu par les Dogues. Un épisode sur lequel est revenu Christophe Galtier en conférence de presse.

Ibrahim Amadou pensait découvrir la Premier League. Sollicité par les Anglais de Crystal Palace, qui proposaient un prêt payant de 2,3 M€ plus une option d'achat de 16 M€, le capitaine des Dogues s'est rendu à Londres pour tenter de conclure son transfert chez les Eagles. Collé à son téléphone, dans l'attente d'une bonne nouvelle venue du Nord de la France, le Lillois espérait que les difficultés financières du LOSC allaient jouer en sa faveur. Mais c'était sans compter sur la fermeté de ses dirigeants. Finalement resté à quai, Amadou est rentré à Lille, la mort dans l'âme.

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Un vrai faux départ qui a affecté le joueur, mais pas celui de son entraîneur Christophe Galtier. «Il était très clair de la part du président qu'aucun joueur n'allait sortir, mais qu'on allait chercher à se renforcer de manière limitée à cause de la sanction. Pour revenir à Ibrahim, avec qui je vais avoir un échange dans la journée, il est certes déçu, ça peut se comprendre, mais c'est un joueur très important dans l'effectif, dans le vestiaire et sur le terrain. C'est le capitaine. Il peut y avoir un sentiment de frustration qu'il devra vite évacuer. On va l'aider à l'évacuer. Ça fait partie des déceptions du mercato. Dans le monde du foot, il y a des joueurs heureux et d'autres très déçus. Ibrahim est déçu, mais il y a une deuxième partie de saison à faire».

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Bien décidé à remettre son capitaine sur de bons rails, Galtier est enfin revenu sur la méthode employée par son joueur pour forcer son départ. «Comme je lui ai dit hier, même si c'était difficile pour lui à entendre, le meilleur est devant lui. Avec son agent, il a mis toutes les chances de son côté en se rendant sur place. Mais vous savez, c'est toujours un jeu de poker menteur, mais dans ce cas-là, il n'y en a pas eu. C'était très clair de la part du président. Qu'il se déplace pour voir si les choses peuvent évoluer, ce n'est pas un problème, le plus important c’était la position forte du président». C'est dit !

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