Chelsea justifie sa folle politique de prêts de joueurs !

Par Matthieu Margueritte
2 min.
Chelsea FC Juan Guillermo Cuadrado Bello @Maxppp

Avec pas moins de 33 joueurs prêtés, Chelsea a-t-il raison d'opter pour une telle stratégie ? L'un des dirigeants londoniens s'est expliqué.

Si l'AS Monaco a hérité de l'étiquette du meilleur club vendeur de ce mercato estival 2015, Chelsea a battu de son côté le record du nombre de joueurs prêtés en une saison. Avec 33 éléments envoyés aux quatre coins de l'Europe, les Blues ont toutefois dû essuyer pas mal de critiques. Spécialisé dans le recrutement de jeunes talents dans le but de les céder dans la foulée, le club londonien est taxé de briseur de carrière. Une sale réputation que rejette le directeur technique du club, Michael Emenalo.

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Dans une interview accordée au site officiel de Chelsea, le dirigeant londonien a tenté d'expliquer les va-et-vient incessants de jeunes talents. « Nous avons la mission difficile d’avoir du succès en ayant les bons joueurs au bon moment. Parfois, nous savons qu’il y a des joueurs dont la progression n’est pas terminée, comme Victor Moses. Nous voulions le garder dans notre équipe, mais il avait besoin de jouer davantage pour arriver au niveau que nous attendons de lui. Il est très talentueux. »

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Et s'il prône la patience pour les jeunes recrues des Blues, Emenalo est également revenu sur le cas de joueurs confirmés n'ayant pas réussi à Stamford Bridge comme ce fut le cas de Juan Cuadrado. « Parfois, le timing n’est pas bon. Par exemple, nous avons recruté Juan Cuadrado juste après un match difficile à Tottenham (le 1er janvier 2015, ndlr) et nous avons dû changer notre stratégie pour le reste de la saison. Cela ne correspondait pas aux raisons pour lesquelles nous sommes allés le chercher. Donc nous avons senti que ce serait mieux pour lui de partir pour qu’il retrouve de la confiance. Et il n’est pas allé dans n’importe quelle équipe, il est allé à la Juventus. Quand ils vont dans ces clubs, ils démontrent que nous ne recrutons pas de mauvais joueurs, comme ce qu’a fait Salah la saison passée. » Pas sur que cela suffise à faire taire les critiques sur cette stratégie peu commune dans le milieu du football.

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