Ligue 1

OM : des décisions arbitrales qui font jaser

Après la défaite face à Lens (1-2), Igor Tudor était fou après l’arbitrage de Clément Turpin. Le venin n’a toujours pas été avalé quelques jours après la confrontation, et l’OM a même publié un communiqué sur le sujet.

Par La Rédaction FM
4 min.
Igor Tudor et Pablo Longoria à l'Orange Vélodrome @Maxppp

Ce samedi soir, l’Olympique de Marseille s’est incliné sur le score de deux buts à un à Lens. Les Artésiens sont d’ailleurs passés devant les Marseillais à cette occasion. Mais, après la rencontre, les questions posées n’étaient pas de savoir si Lens était un plus beau vainqueur que Marseille, mais si Clément Turpin, l’arbitre de la rencontre, avait fait un bon match.

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C’est non selon Igor Tudor : « pendant la pause, je lui ai dit qu’il avait eu le courage d’annuler notre but, mais il n’a pas eu le courage de mettre le deuxième jaune à Medina. Il a eu du courage dans un sens et pas dans l’autre ». Mais ce qu’on peut dire, c’est que quelques jours après, cette histoire ne passe toujours pas.

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Wilfried Bien dans le viseur

En effet, on se demande encore aujourd’hui au Centre Robert Louis-Dreyfus, comment l’assistance vidéo est intervenu auprès de Clément Turpin et comment ce dernier a-t-il pu se contredire en regardant brièvement l’écran de contrôle. Dans cette rencontre, on s’étonne aussi de la possible sanction pour Dimitri Payet en reconnaissant que Yannick Cahuzac n’a jamais été un enfant de chœur.

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Mais celui sur lequel on se pose la question, c’est l’arbitre qui était dans le centre VAR, Wilfried Bien. On remarque que c’était déjà lui qui n’était pas intervenu pour signaler une faute sur Kolasinac dans la surface. Que c’était encore lui qui était assistant VAR lors du match plus que haché contre Nantes et encore lui lors du rouge de Leonardo Balerdi contre Strasbourg.

L’étonnement était aussi présent quand les proches du président de l’OM voient que le Stade Vélodrome est sans cesse sanctionné pour l’usage d’engins pyrotechniques quand Lens n’a eu aucune sanction pour le feu d’artifices tirés depuis La Tribune Marek. « Je ne pense pas que Pablo et les dirigeants virent à la paranoïa, mais ils doivent estimer que certaines décisions sont étranges, oui… », nous a-t-on confié dans l’entourage de la présidence. Des faits de jeu qui pourraient coûter cher en fin de saison et qui ont même conduit l’OM à diffuser un communiqué.

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Le communiqué de l’OM :

Après 34 journées, l’Olympique de Marseille constate une accumulation de décisions prises en sa défaveur au cours de la saison 2022-2023.

L’Olympique de Marseille souhaite toujours garder une approche très constructive vis-à-vis des instances et de l’ensemble des acteurs du football français.
Néanmoins, l’Olympique de Marseille se voit dorénavant obligé de réagir tant le club fait face à un nombre important de décisions litigieuses ayant d’ores-et-déjà un impact majeur sur le déroulé de sa saison.

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D’une part, l’OM regrette le traitement inéquitable lié à un manque d’uniformité dans l’application des règles d’utilisation du VAR. Alors que la décision de laisser jouer Alexis Sanchez à la suite d’un contact avec un défenseur lensois (J34 ; RCL-OM ; 2-1) est considérée comme une erreur manifeste par le VAR, la semelle nette du défenseur monégasque non-sifflée sur Sead Kolasinac dans la surface de réparation (J20 ; OM-ASM ; 1-1) ne l’a pas été. D’autres décisions arbitrales ont également été grandement défavorables à l’OM, impactant par exemple le résultat final des rencontres contre le PSG (J11 ; 1-0 ; main dans la surface) ou contre le RCSA (J27 ; 2-2 ; exclusion de Léonardo Balerdi).

D’autre part, l’OM constate des incohérences flagrantes dans l’élaboration des calendriers sportifs de la saison 2022-2023. L’OM a dû, aux retours des trêves internationales de septembre et de mars et malgré un nombre important d’internationaux dans ses rangs, composer avec des matchs planifiés le vendredi soir, soit moins de 48 heures après le retour de sélection de certains de ses joueurs cadres (J9 ; SCO-OM ; 0-3 et J29 ; OM-MHSC ; 1-1). L’OM a également subi l’impact d’une finale de coupe de France planifiée au milieu d’une journée de championnat (J33). Des matchs décisifs pour la fin de saison ont été redisputés seulement trois jours après ladite finale et avec l’une des équipes concernées largement remaniée.

Enfin, l’OM s’étonne de certaines décisions de la Commission de discipline de la LFP. Le club remarque qu’il fut, suite à l’usage d’engins pyrotechniques par ses groupes de supporters, sanctionné d’une fermeture partielle du virage sud lors du match OM - RC Lens (J12). En revanche, dans un contexte comparable, la même sanction applicable n’a pas été prononcée avant le match retour disputé samedi dernier.

En considérant les enjeux et l’impact de ces décisions, l’Olympique de Marseille demande davantage de respect à son égard et plus de cohérence dans les prises de décision futures afin de garantir l’équité des compétitions, à supposer que ce principe fondamental puisse encore être préservé.

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