Ligue des Champions : Rennes lance sa bataille en coulisses avec l'UEFA

Par Matthieu Margueritte
2 min.
Nicolas Holveck, le président du Stade Rennais @Maxppp

Après avoir poussé un coup de gueule contre l'arbitrage du match Chelsea-Rennes, Nicolas Holveck est revenu sur le traitement de faveur accordé aux grands d'Europe. Et il ne veut plus que Rennes soit à nouveau le dindon de la farce.

Cette semaine, le Stade Rennais a continué son dur apprentissage de la Ligue des Champions sur le terrain de Chelsea. Et si le succès des Blues (3-0) n’est pas à remettre en question, les Bretons n’ont cependant pas vraiment apprécié l’impact de l’arbitrage sur la rencontre et surtout la double peine (penalty + exclusion) prononcée à l’encontre de Dalbert. Après son coup de gueule, le président du SRFC Nicolas Holveck est revenu sur cette soirée, à froid. Et s’il a été agacé par ces événements, l’ex-Monégasque confesse qu’il n’a pas été surpris pour autant.

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« Nous le savions avant que le match ne commence. Une grosse institution a par exemple accès à beaucoup plus de dérogations qu’un club neuf dans la compétition, qui ne pèse pas encore suffisamment. Et cela vaut pour tout, la billetterie, l’affichage, la façon dont les relations sont menées avec l’UEFA pour les matches. Un club qui a l’habitude de pratiquer l’UEFA dans ces compétitions est appréhendé différemment. Ce n’est pas que pour l’arbitrage », a-t-il déclaré à Ouest-France.

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Holveck veut agir auprès de l'UEFA

Un constat qui passe mal pour cet ancien dirigeant de l’AS Monaco. Et pour cause, Holveck a rappelé qu’il avait été témoin d’injustices de la sorte lors du quart de finale de Ligue des Champions 2015 face à la Juventus, lorsqu'il officiait sur le Rocher. En attendant de recevoir Chelsea le 24 novembre prochain, le SRFC a donc découvert à ses dépens le traitement de faveur accordé par l’UEFA aux plus grosses écuries continentales.

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Désormais, l’objectif des Bretons, en plus d’être performants sur le terrain, est donc d’arriver à ce que les Rouge-et-Noir soient plus visibles auprès des institutions. « Je dois amener à ce que le Stade Rennais pèse d’un vrai poids dans cette compétition. (…) Le football est une somme de petits détails, nous ne gérons que cela. Et celui-là est important. Cela ne nous garantira pas un arbitrage favorable, mais nous pèserons plus et nous serons considérés différemment. » Le pari est lancé.

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