L’Olympique Lyonnais a 7 jours pour sauver sa tête
L’Olympique Lyonnais traverse une crise majeure : le club a été rétrogradé administrativement en Ligue 2 par la DNCG en raison de garanties financières jugées insuffisantes. Une décision choc pour une institution historique de Ligue 1, qui suscite incompréhension et colère en interne. L’OL a immédiatement annoncé son intention de faire appel et se dit prêt à utiliser tous les recours juridiques pour réintégrer l’élite du football français.

L’Olympique Lyonnais a officiellement été rétrogradé en Ligue 2 après son audition devant la DNCG, une issue radicale confirmée ce mardi 24 juin. Malgré une saison sportive honorable — 6ème place en Ligue 1 et un quart de finale en Ligue Europa — le gendarme financier a estimé que les garanties économiques fournies n’étaient pas suffisantes et a confirmé la sanction conservatoire prononcée en novembre dernier. L’Olympique Lyonnais a officiellement été rétrogradé en Ligue 2 après son audition devant la DNCG, une issue radicale confirmée ce mardi 24 juin. Malgré une saison sportive honorable—6ᵉ place en Ligue 1 et un quart de finale en Ligue Europa—le gendarme financier a estimé que les garanties économiques fournies n’étaient pas suffisantes et a confirmé la sanction conservatoire prononcée en novembre dernier.
Dans son communiqué officiel publié tard dans la soirée, l’OL a exprimé son incompréhension face à la décision, rappelant qu’il avait respecté toutes les demandes de la DNCG — notamment via des apports en fonds propres et la vente de Crystal Palace — et affirmant disposer de trésorerie solide pour la saison 2025‑2026. Le club a annoncé son intention de faire appel dans les sept jours et de mobiliser tous les moyens juridiques possibles pour contester ce verdict, avec l’objectif de rester en Ligue 1, tout en dénonçant un manque de prise en compte de ses arguments financiers. Alors que des figures comme Sidney Govou et Jean-Michel Aulas n’ont pas tardé à réagir.
L’OL peut encore réagir !
L’Olympique Lyonnais dispose d’un délai très court — sept jours à compter de la notification — pour interjeter appel auprès de la commission d’appel de la DNCG, organe rattaché à la Fédération française de football, ce qui constitue la première étape naturelle du club. Ce recours permet à l’OL de soumettre de nouveaux éléments, notamment la preuve que les apports financiers promis ont bien été versés sur les comptes, et d’essayer d’obtenir la levée de la sanction. En cas d’échec, le club peut ensuite saisir le CNOSF (Comité national olympique sportif français) : toutefois cette dernière entité, loin d’être une juridiction indépendante, se contente généralement de vérifier la régularité de la procédure et n’accepte pas l’étude de nouveaux documents.
Au-delà de ces deux voies, l’OL pourrait aussi porter l’affaire devant les tribunaux civils, en particulier le tribunal administratif de Paris, mais ces actions demeurent peu influentes dans ce contexte : historiquement, elles confirment les décisions antérieures et n’inversent que rarement la décision d’une instance sportive. Cette séquence rappelle l’exemple de Bordeaux, déjà confronté à des difficultés financières et à une relégation similaire, sans obtenir gain de cause via ces recours, accentuant la complexité de la situation pour Lyon. De plus, si l’appel de l’instance sportive échoue, cela pourrait déboucher sur l’activation d’un repêchage, permettant au Stade de Reims (16e lors du dernier exercice en L1) de conserver sa place dans l’élite.