Le sort s’acharne contre l’OM !

Par Josué Cassé
4 min.
OM @Maxppp

Éliminé lors du troisième tour préliminaire de Ligue des Champions et tenu en échec sur la pelouse du FC Metz (2-2) à l’occasion de la deuxième journée de Ligue 1, vendredi soir, l’Olympique de Marseille ne s’attendait très certainement pas à un tel début de saison. Si les décisions arbitrales reviennent dernièrement au cœur des débats marseillais, le manque de réalisme offensif et la préparation estivale des Olympiens continuent d’interroger…

Une victoire, un nul et une élimination en Ligue des Champions. Voilà le début de saison de l’Olympique de Marseille. Un bilan globalement très décevant pour Pablo Longoria et ses hommes, qui plus est après le mercato réalisé cet été. En effet, malgré les arrivées de Renan Lodi, Ismaïla Sarr, Iliman Ndiaye, Geoffrey Kondogbia ou encore Pierre-Emerick Aubameyang, l’OM ne parvient pas à obtenir les résultats escomptés. Sonnés après le match retour face au Panathinaïkós - où les Marseillais semblaient être en mesure d’inverser la tendance après la défaite du match aller - les hommes de Marcelino avaient rendez-vous, vendredi soir, au Stade Saint-Symphorien pour panser les premières plaies.

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Des faits de jeu regrettables…

Oui mais voilà, à l’image du match retour face au club grec, les Phocéens ont vécu une nouvelle soirée très frustrante. Malgré une domination outrageuse, notamment en première période, les coéquipiers de Valentin Rongier ont ainsi concédé le match nul (2-2). Un résultat décevant au regard de la physionomie du match. Pourtant parfaitement lancé par le jeune Emran Soglo, titularisé sur le flanc gauche, l’OM a finalement cédé - en supériorité numérique - sur deux réalisations signées Cheikh Tidiane Sabaly et Georges Mikautadze au retour des vestiaires. Si Vitinha, très intéressant depuis le début de saison, a finalement offert le point du match nul aux siens, cette rencontre laisse aux supporters marseillais un goût amer.

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Difficile, en effet, de se réjouir d’une telle issue quand on sait que l’OM a tiré 22 fois au but dans cette confrontation (pour 5 petits tirs cadrés seulement), touchant également les poteaux messins à deux reprises et se voyant refuser deux buts (quatre réalisations refusées en quatre matches). Le premier, dans le temps additionnel de la première période, où Pierre-Emerick Aubameyang était finalement signalé en position de hors-jeu pour quelques centimètres (une situation malheureuse rappelant celle de Vitinha et Sarr face au Panathinaïkós). Le second, au retour des vestiaires, où Rongier stoppait sa célébration après une faute d’Ismaïla Sarr sur Youssef Maziz. En manque de réussite et frustré par les décisions arbitrales, l’OM perdait, par ailleurs, Geoffrey Kondogbia sur blessure suite à un duel aérien et une mauvaise réception sur son genou.

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Un manque de réalisme offensif, une condition physique peu optimale !

Présent en conférence de presse au coup de sifflet final, Marcelino ne cachait d’ailleurs pas sa frustration face à tant de malchance. «Le match aurait dû être du côté de l’OM. Il y a eu 5 minutes où on a encaissé deux buts mais le foot se définit par avoir du succès et des occasions. Le foot est aussi un jeu de chance. Une équipe qui tire 22 fois et cadre seulement 5… La chance tournera. Dans ma carrière, j’ai rarement vu une telle malchance, alors que l’équipe méritait plus. Le sort s’écharne sur l’équipe mais la situation changera avec du travail. C’est le début du championnat mais je trouve qu’on aurait pu remporter plus sur les deux premiers matchs», regrettait ainsi le technicien espagnol. Des regrets également perceptibles dans le discours d’Ismaïla Sarr.

«Ce match là, on doit le gagner facilement car on a eu des occasions. J’ai deux occasions franches mais je n’ai pas pu marquer. Il manque juste l’efficacité. On doit progresser sur ça et continuer à travailler. On est tranquille, on se parle et il reste encore des matchs. Il faut faire le nécessaire», confiait le néo-Marseillais au micro de Prime Video avant d’être soutenu par Vitinha, pointant du doigt l’aspect physique. «C’est un match difficile. C’est difficile physiquement, on va continuer à travailler. On va travailler tous les jours pour progresser, moi aussi». Encore trop juste sur le plan physique - ce qui peut également expliquer le manque de réalisme offensif - l’OM va, quoi qu’il en soit, devoir se remettre au travail pour trouver rapidement des solutions.

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Aubameyang remobilise déjà les troupes !

Recrue phare de l’été, Pierre-Emerick Aubameyang tirait d’ailleurs une première sonnette d’alarme. «On doit tuer le match bien avant le 2-2, on doit mettre au moins quatre ou cinq buts. J’ai l’impression qu’on n’a pas retenu la leçon, mais je pense que ça se travaille à l’entraînement (..) je pense qu’on peut gagner plus en maturités. Il ne faut surtout pas douter, ce n’est pas le moment». Des mots forts employés par l’ancien attaquant de Chelsea et du FC Barcelone mais une sortie nécessaire à l’heure où les Phocéens naviguent déjà en eaux troubles. Opposée à Brest, samedi prochain, pour le compte de la 3e journée de L1, la bande à Marcelino devra donc se remettre la tête à l’endroit et vaincre ce sort qui frappe actuellement la cité phocéenne. Le public de l’Orange Vélodrome aura, pour cela, un grand rôle à jouer…

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