PSG : que doit changer Luis Enrique pour le match retour contre le FC Barcelone ?

Par Josué Cassé
4 min.
Luis Enrique sur le banc du PSG. @Maxppp

Dos au mur après la défaite contre le FC Barcelone (2-3), mardi soir, dans le cadre des quarts de finale aller de la Ligue des Champions, le Paris Saint-Germain va devoir se sublimer, le 16 avril prochain, au stade olympique Lluís-Companys, pour espérer rejoindre le dernier carré de la compétition. Pour cela, Luis Enrique - qui a perdu sa première bataille face à Xavi - devra s’ajuster à bien des égards…

«La plus grande gloire n’est pas de ne jamais tomber, mais de se relever à chaque chute». Ces mots empruntés à Nelson Mandela résonnent avec force quelques heures après la défaite du Paris Saint-Germain face au FC Barcelone (2-3), mardi soir à l’occasion des quarts de finale aller de la Ligue des Champions. Oui, les Rouge et Bleu - plombés par une défense trop friable et une attaque peu inspirée - ont rendu, une première fois, les armes contre la bande à Xavi mais tout reste, encore, à faire. Ici réside très certainement la beauté de cet échec. Malgré la déception de ce premier faux pas, le club de la capitale conserve, en effet, toutes ses chances de poursuivre son épopée européenne, qui plus est avec le nouveau règlement annihilant l’impact de la réalisation à l’extérieur. Pour cela, il faudra toutefois rattraper ce but de retard mais les motifs d’espoir, eux, demeurent nombreux.

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Achraf Hakimi, un retour bienvenu

«Cette qualification va dépendre de petits détails et il faut travailler ces détails pour le match retour», assurait, à ce titre, Luis Enrique, en conférence de presse. Au regard de la performance proposée par les Parisiens, plusieurs axes d’amélioration peuvent d’ailleurs être relevés. Parmi eux, le rendement défensif des champions de France en titre constitue, sûrement, la priorité. Loin de ses standards affichés depuis le début de la saison, Gianluigi Donnarumma - rattrapé par ses angoisses lors de ce match aller - aura forcément à cœur de se racheter en terres catalanes. Plus ou moins responsable sur les trois buts encaissés au Parc des Princes, le dernier rempart transalpin conservera, malgré tout, l’excuse d’avoir évolué derrière une défense totalement inédite et globalement défaillante. Un secteur qui devrait logiquement être remanié en Catalogne. Avec le retour de suspension d’Achraf Hakimi, Luis Enrique devrait, sans trop de surprise, s’appuyer sur le Marocain de 25 ans et ainsi éviter de demander à Marquinhos ou Lucas Hernandez d’évoluer à un poste inédit.

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Un renfort de taille aux multiples conséquences puisque le capitaine brésilien retrouvera alors sa place dans l’axe de la défense parisienne aux côtés de Lucas Hernandez. Difficile, en effet, d’imaginer Lucas Beraldo débuter en Espagne, au regard de sa disasterclass réalisée face aux Culers, mardi soir. Enfin, Nuno Mendes - présent parmi les rares satisfactions de la défaite francilienne - a, lui, très certainement sécurisé sa place dans le couloir gauche. Plus que ces changements défensifs à prévoir, l’ancien sélectionneur de la Roja devra, également, tirer les enseignements nécessaires dans l’entrejeu. Régulièrement mis à mal par l’intensité et la mobilité des Blaugranas, le milieu de terrain parisien aura, lui aussi, besoin d’un relooking certain. Dans cette optique, le natif de Gijón pourrait se laisser tenter par le profil de Manuel Ugarte, réputé pour sa capacité à tenir la distance dans l’impact physique. Face aux Blaugranas, l’Uruguayen apporterait, en effet, toute sa consistance sur le plan défensif. Un aspect sur lequel le PSG a souvent pêché au cours de cette manche aller, notamment dans la combativité.

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Une stabilité à retrouver, Ramos en 9 ?

Souvent appelé à redescendre d’un cran - notamment lors du premier acte - pour prêter main forte à ses défenseurs centraux, Vitinha bénéficierait alors d’une arrière-garde régulièrement utilisée au cours des derniers mois pour quitter ce rôle hybride et rayonner pleinement en tant que sentinelle. Un scénario qui pousserait alors l’architecte francilien a tranché entre Fabian Ruiz et Warren Zaïre-Emery pour compléter son milieu de terrain. Enfin, outre la problématique rencontrée au poste de latéral droit et les quelques ajustements à effectuer dans le coeur du jeu, ce revers face au Barça a également livré une autre vérité : sans véritable point de fixation en attaque, le PSG peine à se montrer dangereux. Dans cette optique, comment ne pas mettre l’accent sur le premier acte de Marco Asensio. Aligné au coup d’envoi dans un rôle de faux numéro 9, l’Espagnol a complètement déchanté. Absent dans les circuits de passe et bien trop lent avec le ballon, l’ancien Madrilène a tout simplement été inexistant. De quoi redonner du crédit à Gonçalo Ramos, étincelant depuis le début de l’année civile.

Dans la peau d’un numéro 9, l’ancien joueur de Benfica a régulièrement prouvé qu’il pouvait fluidifier l’attaque francilienne par ses remises et/ou déplacements. Entré en jeu à la pause, Bradley Barcola reste, lui aussi, une alternative crédible pour débuter le choc retour. Un scénario qui pourrait alors replacer Kylian Mbappé à la pointe de l’attaque. Une chose est sûre, entre le retour à venir d’Achraf Hakimi, son milieu de terrain et l’animation offensive du PSG, Luis Enrique dispose, d’ores et déjà, de plusieurs pistes de réflexion pour créer cette alchimie collective tant attendue et primordiale pour espérer rejoindre le dernier carré de la Ligue des Champions. Oui, l’échec a du bon - faut-il encore l’accepter - car il ouvre la porte de la remise en question pour éviter de répéter les mêmes erreurs…

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