Liga

Le départ d’Íñigo Martinez fait grincer des dents au FC Barcelone

Hansi Flick se sent comme le dindon de la farce selon les médias catalans. Le départ d’Íñigo Martinez est un coup dur pour le club et pour plusieurs raisons. Non seulement il perd le leader de sa défense mais en plus, il ne sera pas remplacé.

Par Maxime Barbaud
2 min.
Hansi Flick @Maxppp

Il y a des départs qui font plus de bruit que d’autres. Celui d’Íñigo Martinez n’aurait pas été de cette catégorie si cela avait été anticipé. Mais en milieu de semaine et sans qu’aucune rumeur ne donne cette tendance, le défenseur central a plié bagage pour rejoindre Al-Nassr. Il avait conclu un accord avec la direction pour partir en cas d’offre intéressante à un an de la fin de son contrat. Il part certes sans aucune compensation financière mais libère entre 12 et 14 M€ de masse salariale.

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Le problème est purement sportif. Hansif Flick comptait sur celui qui avait atteint un très grand niveau de performance la saison passée. Associé à Pau Cubarsi, le Basque de 34 ans a montré son étoffe de leader. Son entraîneur a même pensé à lui pour le brassard de capitaine cette saison. Résultat, l’Allemand perd non seulement un élément charismatique et fédérateur du vestiaire, et un titulaire de son onze de départ. Pire encore, il ne devrait pas être remplacé par la venue d’une nouvelle recrue.

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Un départ qui surprend

Le technicien va devoir faire avec les joueurs déjà à disposition. La charnière sera probablement composée de Cubarsi et Ronald Araujo. Andreas Christensen, dont le contrat pourrait finalement être prolongé, aura aussi sa carte à jouer, tandis qu’Eric Garcia, régulièrement aligné en milieu défensif et en latéral droit, bénéficiera de plus de temps de jeu en charnière. L’option Jules Koundé est évidemment crédible pour jouer dans l’axe. Flick a même testé Gerard Martin en défenseur central gauche durant la préparation.

Flick n’est pas sans rien non plus, mais le départ imprévu d’Íñigo Martinez est qualifié de coup dur par la presse catalane. À une semaine de la reprise de la Liga, il faut reconstruire une charnière centrale, l’une des bases les plus importantes pour un collectif. «C’est vraiment étrange, insiste Sport ce matin dans un éditorial. Personne ne pouvait imaginer que l’élu allait être Íñigo et qu’en plus, il n’allait pas laisser de l’argent, arguant un accord verbal entre les parties pour partir libre si une offre se présentait. Perdre le défenseur central le plus expérimenté et un titulaire régulier sans aucune récompense, c’est du jamais vu», peste le média.

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