Chelsea : Thiago Silva flingue les patrons des Blues !

Par Anas Bakhkhar
2 min.
Thiago Silva @Maxppp

Interrogé après la nouvelle défaite face au Real Madrid en quart de finale retour de Ligue des Champions (2-0, 4-0 aux scores cumulés), le défenseur central brésilien de Chelsea Thiago Silva n’a pas hésité à s’en prendre à la politique sportive du propriétaire américain Todd Boehly.

Déjà battu à l’aller la semaine passée après avoir proposé une triste prestation au Santiago-Bernabéu, Chelsea a montré un meilleur visage face à son public de Stamford Bridge mais n’a pas pu empêcher un deuxième revers face au Real Madrid, sur le même score que lors de la première manche, en quart de finale retour de la Ligue des champions. L’arrivée de Frank Lampard le 6 avril dernier sur le banc de l’équipe première n’aura donc pas suffi pour les Blues, déjà dans le mal en Premier League avec une triste onzième place au classement et sur quatre défaites de rang toutes compétitions confondues, soit depuis l’investiture de l’entraîneur intérimaire anglais.

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Une situation sportive inattendue pour le nouveau propriétaire et homme d’affaires américain, Todd Boehly, qui avait mis la main à la poche lors des deux derniers mercatos afin de retrouver rapidement le haut niveau. Entre Enzo Fernandez (121 M€), Wesley Fofana (80,4 M€) ou encore Mykhaylo Mudryk (70 M€), le CFC a déboursé pas moins de plus de 600 millions d’euros sur le marché des transferts pour renforcer au mieux l’effectif londonien, mais ni Thomas Tuchel (limogé en septembre), ni Graham Potter, arrivé dans la foulée et viré au début du mois, ni Lampard n’ont réussi à créer une nouvelle dynamique chez les Blues. Un constat partagé par Thiago Silva après l’élimination en C1…

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Thiago Silva allume ses dirigeants

Interrogé après la nouvelle déroute européenne face à la Casa Blanca, le défenseur central et capitaine brésilien a confié la période compliquée que vit Chelsea cette saison. «La première étape de ce projet est terminée. Une première étape ratée, mais c’est fait… Nous ne pouvons pas blâmer les entraîneurs sans prendre également nos responsabilités. C’est une période difficile pour le club, avec beaucoup d’incertitude. Il y a eu un changement de propriétaire, des nouveaux joueurs qui sont arrivés… Il a fallu augmenter la taille du vestiaire car il ne pouvait plus accueillir tous les joueurs de l’effectif. Le point positif, c’est que nous avons de très bons joueurs désormais», a-t-il déclaré avant de s’en prendre à la politique sportive de la nouvelle direction londonienne.

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«Mais d’un autre côté, il y en aura forcément qui seront mécontents de leur temps de jeu, ajoute l’ancien Parisien de 38 ans au bord du terrain. Il y aura toujours des joueurs déçus, tout le monde ne peut pas jouer en même temps. L’entraîneur ne peut aligner que onze joueurs parmi la trentaine figurant dans l’effectif. C’est difficile, certains se retrouvent hors du groupe. Il y a eu huit recrues en janvier. Il faut arrêter et mettre une stratégie en place pour ne pas répéter les mêmes erreurs la saison prochaine.» Un coup de gueule qui devrait arriver jusqu’aux oreilles du dirigeant américain, qui avait déjà conspué le vestiaire bleu après le revers subi à Madrid il y a une semaine. Le message est passé.

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