OM : les vérités de Mario Balotelli sur son adaptation express

Par Max Franco Sanchez
3 min.
Olympique Marseille Mario Barwuah Balotelli @Maxppp

Interrogé par La Provence, l'attaquant italien de l'Olympique de Marseille est revenu sur ses premiers mois passés du côté du Vélodrome.

« La vérité, c’est que mon contrat se termine à la fin de l’année. Et après, on va discuter. J’ai dit à mon agent que j’étais bien ici. J’ai envie de rester ». Tels sont les propos de Mario Balotelli, dévoilés sous forme d'extrait par La Provence hier soir, dans un entretien dans l'édition du jour du quotidien du sud de la France. Bien dans ses bottes à Marseille, où il a déjà fait trembler les filets à quatre reprises en six apparitions en Ligue 1, le sulfureux attaquant transalpin souhaite donc prolonger l'aventure. Dans cette interview, il a fait le point sur ses premières semaines à Marseille et sur son adaptation au vestiaire phocéen.

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« Mes deux premières saisons à Nice étaient bien. Mais Marseille, c'est un autre club, un autre niveau, une autre ambiance, un autre football. Ici, tout est différent. Pour moi, l'OM est le plus grand club de France. Nice, c'était bien, je dis merci à ce club et à ses supporters. Mais on ne peut pas faire le parallèle avec Marseille. C'est un autre niveau. Bien sûr (qu'il y a une compatibilité entre lui et l'OM, NDLR), je l'ai dit même avant de venir. Je l'ai senti, ça ne s'explique pas. Ici, c'est un peu comme Naples. Quand je jouais en Italie, j'ai dit que l'unique équipe dans laquelle je pourrais jouer était Naples. A Marseille, c'est un peu la même chose, j'étais sûr que ça serait comme ça », a lancé le joueur.

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Balotelli est comme un poisson dans l'eau à Marseille

Son arrivée semble avoir apporté un peu de joie au vestiaire, en plus d'avoir mis fin à une dynamique plutôt négative dans laquelle était plongée son club : « j'ai un caractère particulier, je m'amuse beaucoup avec mes coéquipiers, avec tout. Quand je suis arrivé, j'ai vu que tout le monde était un peu triste ; maintenant c'est différent. J'ai un peu changé ça. Je ne dis pas qu'on est content désormais, mais tout le monde joue dans le vestiaire aujourd'hui. Je suis venu ici car mon caractère est ainsi fait ». Il a, une fois encore, aussi eu des mots doux pour son entraîneur : « la relation avec Rudi Garcia est bonne. On a beaucoup parlé dès l'été dernier, mais aussi tout au long de la saison. Il m'a toujours dit qu'il voulait que je vienne ici, qu'il avait besoin que je vienne avec la bonne mentalité. Il m'a fait confiance, je lui fais confiance. On est bien ensemble. Des joueurs rejoignent des équipes seulement parce que le club les veut ; pour moi, c'est important que ce soit le coach qui me veuille ».

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Il est aussi revenu sur son bizutage, où il avait chanté la Marseillaise devant ses nouveaux partenaires. « Quand je suis arrivé, ils m'ont dit que je devais chanter. Je ne voulais pas, je leur ai proposé de manger tous ensemble. Je voulais organiser quelque chose et payer. Ils m'ont répondu : "non, non, tu chantes". C'est pour ça que je n'ai pas fait de cadeaux. J'ai donc chanté La Marseillaise. J'ai fait ce choix car l'un des préparateurs physiques a dit qu'il avait chanté l'hymne italien, que l'on était en France et que je devais parler français », a-t-il expliqué, avant de parler de ses coéquipiers, et notamment de Thauvin : « Flo, je ne le connaissais pas personnellement. On a beaucoup parlé, il m'envoyait des messages pour que je vienne. On est resté en contact. Quand je suis arrivé, c'était donc plus facile. Adil (Rami), je le connais trop bien. Je suis proche de tous les joueurs. Ça se voit peut-être plus avec Flo car on est attaquant tous les deux ». Souhaitons-lui de continuer sur ce chemin pour la fin de la saison...

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