Le président de l'OL, Jean-Michel Aulas, s'est entretenu avec des journalistes après les incidents survenus lors de l'Olympico au Groupama Stadium. Il indique accepter la décision de la LFP et réclame une radiation à vie de stade pour l'agresseur de Dimitri Payet.
Au lendemain des incidents qui ont entrainé l'arrêt de la rencontre Olympique Lyonnais - Olympique de Marseille, les différentes sorties médiatiques de toutes les parties sont beaucoup reprises. Parmi elles, celle du président de l'OL, Jean-Michel Aulas, a particulièrement été critiqué puisqu'il s'était montré favorable à la reprise de la rencontre, et ce, malgré la blessure de Dimitri Payet, touché par un projectile dès la 2e minute. Mais finalement, dans des déclarations reprises par le club rhodanien, JMA a tenu à clarifier ses propos.
«La décision a été prise beaucoup trop longtemps après l’incident. Monsieur Buquet a dit ok, qu’il fallait reprendre (...) On ne doit pas attendre une heure et demie pour prendre la décision. Il y a eu un certain nombre d’interventions extérieures. On a vu débarquer des joueurs de l’OM, notamment un qui a tapé sur la porte et crié des insultes. Steve Mandanda a pris acte de la décision. Le coach a réclamé que l’arbitre voit Dimitri Payet avant la reprise. Cela a contribué à changer le cours de l’histoire», a-t-il expliqué.
Jean-Michel Aulas demande une radiation à vie
Condamné à un huis clos total à titre conservatoire du Groupama Stadium, le président Aulas accepte cette décision, mais ne veut pas comparer cet incident avec les récents envahissements de terrain. «Ce qu’il s’est passé hier soir n’a rien à voir avec les envahissements de terrain, les bagarres. C’est incomparable. Je reste favorable aux sanctions sévères y compris en matière de points. Les Bad Gones se désolidarisent complètement de cet individu. Retirer des points quand il y a des envahissements de terrain, des bagarres est tout à fait légitime, mais je ne suis pas certain qu’on mérite de nous retirer un point en comparaison. On ne veut pas être les coupables de tout. Je n’imagine pas qu’on ne rejoue pas cette rencontre», a-t-il ajouté.
Enfin, le président du club rhodanien s'est montré solidaire avec Vincent Labrune et prône pour des mesures drastiques. «On a pu prendre sur le fait l’individu. Il n’était pas téléguidé, les groupes de supporters ne se sont pas solidarisés. On a proposé de le radier à vie, mais on n’en a pas la possibilité (...) Il n’y a pas de compromissions à l’OL. On dépose plainte à chaque incident. Si la justice veut faire un exemple, elle peut le faire avec une radiation à vie». Une réunion se déroulera d'ailleurs, ce mardi, dans le bureau du ministère de l’Intérieur avec Jean-Michel Aulas, Vincent Labrune et Pablo Longoria, le président de l'OM.
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