Le discours sans filtre de René Ruello sur le mercato offensif du Stade Rennais

Par Alexis Pereira
2 min.
Stade Rennais FC @Maxppp

Le président du Stade Rennais René Ruello a évoqué la suite du mercato du club breton sur le plateau d'En Plein Lucarne sur TV Rennes. Morceaux choisis.

Le Stade Rennais a rapidement démarré son mercato cet été, accueillant quatre joueurs prometteurs : Jordan Tell (ex-Caen), Faitout Maouassa (ex-Nancy), Hamari Traoré (ex-Reims) et Benjamin Bourigeaud (ex-Lens). Christian Gourcuff s'en frotte les mains, comme il l'a récemment expliqué en conférence de presse. Mais le technicien breton attend la touche finale, à savoir deux renforts offensifs. Invité d'En Pleine Lucarne sur TVR, son président René Ruello a évoqué cette quête visiblement assez délicate.

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«Il manque deux attaquants, c’est tout. Et vous croyez qu’on va aller prendre Mendy, qui est parti de Guingamp, ou Crivelli ? On ne va pas être tirés vers le haut si on fait ça», a-t-il lancé d'emblée, avant de faire le point sur les pistes déjà sorties dans la presse ces derniers jours. «(Ismaïla) Sarr, c’est plus intéressant. Mais c’est quand même un risque. Il a des qualités, du potentiel. (André-Pierre) Gignac, ça fait partie des élucubrations, ce n’est pas vrai. C’est impossible. Gignac, c’est un joueur qui oscille entre 500 000 et 1 million d’euros de salaire. (Vedad) Ibisevic, ce n’est pas vrai non plus. (Loïs) Diony en revanche, pourquoi pas, ce serait dans nos cordes. Angers demande 10 millions pour (Karl) Toko Ekambi, c’est un petit peu cher», a-t-il indiqué, avouant ses doutes sur deux pistes.

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«Aujourd’hui, on peut mettre jusqu’à 15 ou 20 millions sur un joueur»

«(Ismaïla) Sarr en fait partie, mais ce serait risqué. Pour (Vincent) Aboubakar (FC Porto), c’est plus compliqué, on ne sait pas vraiment à qui il appartient. C'est comme si, pour un cheval, vous n'achetiez qu'une seule patte...», a-t-il affirmé, dans le flou. L'homme fort des Rouge-et-Noir a toutefois expliqué que, pour trouver la perle rare, l'actionnaire et lui étaient prêts à mettre la main au portefeuille. «L’actionnaire a tous les ans bouché les trous de manière significative. Il ne peut pas financer les pertes et investir. Cette année, il ne finance plus de pertes, donc on peut recruter. Après, il existe encore des joueurs qui sont inaccessibles pour nous. Mais bien sûr, si on est européens, on ne maintiendra plus le salary cap», a-t-il confié avant de lâcher une petite indiscrétion qui risque de trouver écho sur le marché.

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«Aujourd’hui, on peut mettre jusqu’à 15 ou 20 millions sur un joueur», a-t-il assuré, espérant pourquoi obtenir de nouvelles recettes grâce aux potentiels transferts de Tiémoué Bakayoko (de l'AS Monaco vers Chelsea) ou d'Ousmane Dembélé (du Borussia Dortmund vers le FC Barcelone ou le Paris SG). «Si les chiffres que j’entends sur Dembélé sont exacts, on devrait toucher de l’argent. Si c’était 90 millions d’euros par exemple, on en récupérerait 20 millions. Sur Bakayoko aussi, mais là on toucherait un pourcentage», a-t-il conclu. Le Stade Rennais a donc des ressources et des idées. Il n'y a plus qu'à conclure !

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